Signe que l’idée du revenu de base suscite une adhésion grandissante, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a décidé, à une large majorité, de défendre officiellement ce droit fondamental à une existence digne lors de son congrès des 15 et 16 novembre derniers. Le sénateur de Paris Jean Desessard, membre d’honneur du Mouvement Français pour un Revenu de Base et porteur de la motion adoptée, revient pour nous sur les perspectives ouvertes par ce remarquable succès.
Jean Desessard, vous êtes sénateur de Paris depuis 2004. Depuis combien de temps défendez-vous le revenu de base ?
J’ai soumis l’idée du revenu d’existence universel au vote de l’assemblée générale du parti Les Verts (devenu EELV depuis 2009, ndlr) pour la première fois en 1992. Hélas, je n’ai obtenu que 30% des votes, pas assez pour inclure le revenu de base dans le programme du parti. J’ai retenté ma chance en 1998, avec le même résultat.
À l’époque j’animais également le Mouvement National des Chômeurs et Précaires, en plus de mon travail au sein du parti. Ceci rendait difficile un travail de fond sur le revenu de base. J’ai donc décidé de préparer cette motion avec mon équipe et de militer en faveur du revenu de base au sein d’EELV à partir de juin 2013.
Le programme d’EELV pour les présidentielles, nommé « Vivre mieux », faisait mention du revenu de base dans ses pages, sans qu’il y ait un réel consensus sur le sujet. Qu’a changé le succès de votre motion ?
L’adoption de la motion ponctuelle signifie concrètement qu’EELV prend une position claire, et inscrit officiellement et durablement la mise en place d’un revenu de base inconditionnel dans son programme politique. Désormais, au Sénat comme ailleurs, je pourrai défendre le revenu de base au nom d’EELV.
Motion pour un revenu d’existence universel
Europe Écologie Les Verts réaffirme clairement sa volonté de mise en place pour toute citoyenne et pour tout citoyen d’un revenu d’existence universel, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, d’un montant suffisant pour vivre décemment.
Comment définissez-vous le revenu de base et que signifie-t-il pour vous ?
J’adhère à la définition du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB), dont je suis membre d’honneur.
Le revenu de base fait écho à une société inclusive, qui n’exclut personne. Adopter le revenu de base, c’est acter le fait que le droit à une existence digne est un préalable indispensable à l’appartenance et la participation à la société. C’est une évolution culturelle, une nouvelle forme d’organisation collective, de solidarité qui permet à chacun de satisfaire ses besoins essentiels et de ne pas être exclu.
Un rapport au Sénat sur la précarité des jeunes a montré qu’ils sont surreprésentés dans la catégorie des pauvres (20% en moyenne contre 15% pour la population française dans son ensemble, ndlr). Comment est-il possible qu’on ne leur donne pas le RSA ?! (le RSA n’est versé que très rarement aux moins de 26 ans, ndlr) Ils ont le droit de voter mais pas le droit de sortir de la pauvreté et participer pleinement à la société ?
La conditionnalité des dispositifs actuels pose aussi le problème des effets de seuil. Que ce soit vis-à-vis du RMI hier ou du RSA aujourd’hui, le revenu de base élimine ces effets de seuil car il est inconditionnel et donc cumulable avec tout autre revenu. Ainsi, comme on ne perd rien lorsque l’on reprend une activité rémunérée, on a toujours intérêt à travailler !
Pensez-vous, comme certains défenseurs du revenu de base, que son instauration pourrait conduire les individus à envisager différemment leur rapport au travail ?
On crève de cette division du travail qui sur-spécialise, et finalement aliène car l’activité perd son sens dans des tâches trop répétitives et dont on ne maîtrise pas la finalité, qui n’est pas forcément orientée vers le bien-être collectif.
L’ouvrier qui intervient dans la chaîne de production d’un produit vendu à l’étranger et ne voit en général pas la finalité ou l’utilité sociale de sa production est dans une situation opposée à la personne qui fait un boulot aussi pénible, voire plus, comme préparer le terrain pour la construction d’un théâtre, mais qui en voit la finalité et l’utilité sociale.
Le revenu de base inconditionnel peut aider les individus à refuser des conditions de travail trop pénibles et peu valorisantes tout en permettant à la société de prendre conscience de la dimension sociale du travail, au sens de lien social et de cohésion. Il peut permettre ainsi de s’adonner à des activités plus enrichissantes, parce que choisies. Dans le contexte actuel de chômage de masse, il pourrait faciliter une répartition plus équitable de l’emploi.
Vous avez participé à l’assemblée générale constituante du MFRB, qui se penche actuellement sur la question de la réforme fiscale permettant la mise en place du revenu de base. Dans le contexte actuel d’annonce de réforme fiscale par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, une fenêtre s’ouvre. Quelles sont vos idées à ce propos ?
Le revenu de base ne peut pas se penser sans une réforme fiscale permettant et rationalisant son financement ; il doit s’inscrire dans une réorganisation collective de notre société. Ce qui m’intéresse par conséquent c’est d’avoir sur la table des propositions concrètes pour la mise en place d’un revenu de base.
EELV est pour l’individualisation de l’impôt sur le revenu et la suppression des quotients familial et conjugal, je l’ai dit à Jean-Marc Ayrault ! Combinée à d’autres éléments, une telle réforme supprimerait un tas d’effets pervers du système actuel, notamment le fait qu’il favorise principalement les familles nombreuses riches. Cela permettrait par ailleurs de financer le revenu de base.
Dans un communiqué de presse, le MFRB salue le succès de votre motion et rappelle que, même si la classe politique stagne sur l’idée du revenu de base, elle est portée par les membres de pratiquement tous les mouvements politiques. Pensez-vous qu’EELV puisse donner l’exemple en soutenant le MFRB ?
La classe politique n’est pas la mieux armée aujourd’hui car elle a tendance à avoir peur de la nouveauté. Malheureusement, le conformisme en est un symptôme caractéristique.
Néanmoins, le succès de la motion que j’ai portée montre que rien n’est figé. EELV peut déjà informer ses membres de l’existence du MFRB et pourquoi pas travailler avec ce dernier. J’ai d’ailleurs appelé les membres d’EELV à signer l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) pour le revenu de base.
Comment voyez-vous l’avenir du revenu de base dans votre parti, et votre combat ?
Je vais travailler à ce que le Bureau exécutif prenne position prochainement ainsi qu’à la promotion de l’idée dans les différents courants du parti. D’ici à la fin janvier, mon équipe doit travailler sur une plaquette présentant ma vision du revenu de base.
À terme, j’aimerais plancher sur l’idée de dotation en nature pour l’autonomie et l’indépendance contre services à la communauté (Bruno Théret parle de service civique ou encore d’impôt en nature, ndlr). Je pense à la mise à disposition d’équipements collectifs, à côté du revenu de base.
crédits photos : stanjourdan / Sénat
Il est plus que temps d’arrêter les bla bla et d’instaurer le revenu de base.
Les Français sont envoyés un par un soit SDF, soit dormir dans la voiture. Il y a dores et déjà eu trop de casse, ça ne peut plus durer.
Les politiques gagnent environ 10000 euros pour couper des rubans, aller au resto ou encore se faire promener avec un chauffeur.
Pendant ce temps, on radie les chômeurs et refuse le RSA au peuple. Je ne parle même pas des vrais assistés, les actionnaires ou spéculateurs qui n’ont jamais rien fait d’autre que de boursicoter ou d’encaisser des loyers sur le dos des pauvres…
je ne suis pas sur que ce soit une si bonne nouvelle
j’ai un peu peur que le revenu de base soit vu comme un enjeu politique “de Gauche” une idée d’EELV .. et donc qu’il soit combattu par les opposants … au lieu de Federer …
un peu comme quand un politique qui défile dans une manif
on parle de “récupération” …
l’idéal, serait que ce soit l’ensemble des partis politique
qui donne leur positions vis a vis du revenu de base …
… ps : j’en profite pour ajouter qu’il est scandaleux
que l’initiative européenne , n’est pas eu l’écho mérité dans les Medias …
chaque personne a qui j’en parle, s’étonne de l’existence d’une tel idée … on me regarde comme si j’étais devenu fou ..
les medias préfèrent parler de Faits divers ..
on a l’impression de lire Voici … Navrant
j’ai moi aussi constaté que personne n’a appris l’existence de l’idée d’un revenu de base par la presse !
J’invite les lecteurs de ce message a le vérifier auprès de leurs proches ; demandez autour de vous s’ils en ont entendu parler a la télé ?
Jugez par vous même.
Il n’y a pas d’autre chose de plus urgent à faire qu’a parler de la quenelle de Dieudonné ou de la manif’ pour tous ? Non même pas. On tournera en rond, même les verts comme les autres partis politique ne feront rien. C’est à nous citoyens de changer de système du travail et politique. Si il faut s’attendre aux politicards, faut pas se leurrer. A moins que… Par miracle… Ou alors attendre qu’il y ait une troisième guerre mondiale ou civile avec des morts pour changer de système ? Je rejoins Dobro sur l’absence des médias principaux sur l’initiative européenne. inquiétant l’avenir !
Bonjour
Je suis u peu d’accord, la récupération est toujours possible (du déjà vue). La mobilisation pour la pétition (et c’est juste une pétition à signer, bien sur il faut quand même prendre le temps de réfléchir sur l’implication du revenu de base, mais en voir la signification et son arrimage aux développement des coopératives autogérées à temps partagé…)est demeuré faible. La cible n’a pas été atteinte.
Il y a une pétition sur Avazz. Il y a plus de 30 millions de membres et au Canada la population tourne autour de 35 millions, le Québec compte 8 millions.
L’Europe plus de 500 millions, alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux.
Le revenu de base permettrait à la population en général de se donner un peu à la participation citoyenne (il s’agirait d’inventer des modalités de participation avec un peu d’imagination, moi je prône les tables de réflexion informelle à temps partagé, les Femen ont leur manière de contester, comme on dit, le possible est à la limite de nos imaginations).
Coupler au développement des coop.. imaginer les changements, en plus des avantages__comme la conciliation travail famille…__, le recul de la criminalité, l’auto-éducation et la créativité se développe mieux en dehors du stress et de l’accablement, en plus les maladies liées se réssorberaient, bon nombre de maladies psychosomatiques sont liées à la culpabilité. En l’état actuelle des choses, la culpabilité et la mauvais estime de soi est inhérente au mode social induit par la finance et les exigences arbitraires de compétitivité, de performance et de visibilité sociale. La honte accccompagne bien des dépressions larvées..
Le revenu de base, faut le faire, pas de remise, concentrons-nous, nous sommes des centaines de millions. Il s’agit d’en prendre conscience et d’en voir les bienfaits. Les côtés obscures ne dépasseront pas le nombre des individus obscures existants.
Même que, il y a les faux obscures, par nécessité, qui ne tarderons pas d’être trop content de sortir de l’obscurité et prendre une première bouffée d’air pure.
Nous les recevrons les bras ouverts (nostalgie de l’autre siècle au lendemain..)
Au siècle dernier. le nazisme, le fascisme et le communisme a failli emporter le monde. Au début du siècle-ci, le capitalisme entraîne vers le fond des populations entières. faisons en sorte de le mettre à sa vraie place dans le musé des horreurs des isme.
C’est à nous de voir. Arrêter de réagir dans les sillons de la finance et d’agir résolument et mettre en place les solutions, dès maintenat : prendre conscience, faire la promotion et mettre en place, être systématique et passer à la synergie.
Je prône toujours les tables de réflexion informelle à temps partagé concentré sur les solutions ; revenu, coop, monnaie locale, élection à la proportionnelle, l’AUTO-ÉDUCATION, et le questionnement à court terme. Se tenir à ses priorités pour ne pas se perdre et perdre ses énergies. Complémentaire à toutes les revendications bien sur. Mais prendre une priorité et y mettre la paquet pour la faire surgir.
Le consensus peut se faire. Ex si 30 millions de personnes signes la pétition pour le revenu
Pourquoi pas
Bonjour
Il y a un élan au sujet du revenu de base.La porte s’entrouvre.
Va-t’on ouvrir la porte ou la laisser se refermer ?
[…] Desessard – Sa motion sur le Revenu de Base a recueilli plus de 70% au Congrès […]
Postulats pour les sciences économiques ou la Troisième Voie
Nous allons vous proposer un article qui présente des considérations portant sur les fondements d’une science économique qui aurait à sa base des postulats en tant que principes aussi bien économiques que moraux. Nous affirmons que la Troisième Voie de développement économique et social de l’Humanité que même si elle est souhaitée par beaucoup N’EXISTE PAS (encore), mais elle s’impose comme une NECESSITE.
Quelque chose qui s’impose donc comme une nécessité peut ne pas être reçu par ceux que ces questions concernent et parfois nous pensons même que nous sommes pas encore prêts pour cette Troisième Voie, plus précisément nous pensons que l’humanité n’est pas encore prête pour recevoir les axiomes que je propose, même si je suis convaincu que sans leur adoption elle va disparaître d’une façon ou d’une autre, pas forcement d’une manière totalemais très certainement en tant que civilisation, tel que c’est présenté dans des divers films fantastiques et apocalyptiques.
J’ai préparé un court énoncé avec lequel je vais conclure, avec la présentation du desiderata social le plus profond, et ont peut prouver que c’est grâce à son application que le développement positif de notre civilisation à eu lieu.
Ceci apparaît de manière plus explicite au cours du XVIIIe siècle au Etats-Unis chez ses pères fondateurs, qui comme Philip Mazzei ont affirmé « Tous les hommes sont créés égaux » pour mieux légiférer cette proposition dans l’introduction de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amériques, écrite par Thomas Jefferson en 1776, qui dit textuellement :
« Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ».
Par la suite les textes devient plus précis et plus proches d’une formulation juridique : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
Ces mots figurent au frontispice de deux plus grands textes de l’humanité, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 26 août 1789 et la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l´Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution du 10 décembre 1948.
Nous soutenons que même si ces mots restent au stade de desiderata, le développement positif de la civilisation a dépendu du degré d’application de ces principes et il est évident que cet état de fait à été maximal à l’endroit où ces idées ont vu le jours, c’est-à-dire au Etats-Unis et dans l’occident européen.
Les sciences économiques n’ont pas réussi encore à fonder ces desideratas de la raison et du coeur des hommes, même si c’est tellement simple de les fonder de manière économique, ainsi tout devient à notre sens comme l’oeuf de Colomb.
Donc, les axiomes qui doivent fonder de manière économique et juridique le desiderata exposé ci-dessus en posant les fondations du développement des sciences économiques, que nous allons appeler la Troisième Voie de développement de l’Humanité, sont :
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits car il naissent et restent jusqu’à leur mort, et ceci de manière inaliénable, propriétaires de leur force de travail et propriétaires à parts égales des ressources naturelles dans les composantes non touchés par l’exploitation et la transformation de l’homme.
Bien entendu, c’est à la charge des spécialistes des sciences économiques d’appliquer de tels axiomes, s’ils les acceptent, car un axiome n’a pas besoin d’être démontré, il nous suffit de l’accepter et l’appliquer, en créant par la même occasion les bases théoriques d’implémentation sociale de la Troisième Voie, visage humain de la globalisation opposé au rictus mauvais de l’hypocrisie diabolique destructive.
Dans les lignes qui vont suivre je vais faire une incursion dans l’histoire du développement de la civilisation en rapport avec le respect des axiomes que nous proposons.
L’Âge de la pierre : la propriété de l’individu portait sur sa propre personne et ses outils, nous avons donc une liberté individuelle et une propriété commune des ressources naturelles qui étaient dans une relative abondance et dépendaient uniquement de la capacité technique de transformation à côté du marché libre et l’action de la loi de la valeur.
L’Esclavage : pour l’homme libre, la propriété privée sur les facteurs de production, certaines ressources sur le régime privé d’autres en propriété commune et l’esclave tel une bête de somme donc dépourvu de toute forme de propriété, mais aussi le marché libre et la loi de la valeur.
Le despotisme asiatique : l’esclavage est porté ici à la limite, les hommes ne sont pas propriétaires mais simplement les esclaves d’un « dieu » représenté par un chef, un marché libre pour la zone qui ne tombait pas dans le périmètre de l’intérêt de ce chef pour qu’il ne porte pas tous ces soucis relatifs à son organisation, et une loi de la valeur déformée par l’intervention même du despote.
Le Capitalisme : dans lequel tous les hommes redeviennent libres comme dans l’âge de la pierre, les moyens de production (ressources naturelles, matières premières et les outils) sont propriété privé motif qui induit selon Marx l’exploitation de l’ouvrier ne possède que la force de travail par le capitaliste qui lui possède les moyens de production. Le marché est libre dans ce cadre théorique et a à sa base la loi de la valeur.
Le Socialisme, avec son évolution obligatoire vers le communisme, dans lequel théoriquement le travail reste libre comme dans le capitalisme et les moyens de production deviennent propriété commune motif qui fait que le gouvernement a une tendance intrinsèque de devenir comme dans le despotisme asiatique et le travail rémunéré comme dans ce même système. Le marché inexistant, celle qui semble être, étant juste un simulacre basé par
ailleurs sur des alignements purement formels par rapport aux marché libres existantes dans les économies capitalistes.
La Troisième Voie : le travail libre soit la propriété privée de la force de travail, des moyens de productions et des matières premières (les objets du travail qui résultent d’un procès de travail), les ressources naturelles sont en principe sous le régime de la propriété commune (pour ajuster le modèle de marché et non pas pour un qui soit effectif) et le libre marché, le plus libre possible.
Les effets de la tendance humaine de devenir propriétaire des ressources naturelles sont celles qui conduisent à la guerre de même que les tendances du propriétaire une fois établit de restreindre l’accès des autres aux ressources, de cette façon nous entrons dans la zone correctement décrite par von Mises quant il adressait la question de la propriété sur les ressources et quand dans son ouvre « Marxism Unmasked : From Delusion to Destruction » il écrit : « est-il juste qu’un pays qui possède des ressources dont elle n’a pas la capacité de les exploiter de priver celui qui peut les exploiter de faire ceci et de prétendre de lui respecter ce droit qui en définitive devient un droit qui concerne la paix ou la guerre, cas où nous emmène la ressource pétrole ? ». Il est évident que la réponse est non mai en même temps ni la réponse à ce comportement qui à été la création du système colonial et qui part de l’idée qu’un pays doit à tout prix conquérir certaines ressources pour disposer d’elle selon son bon vouloir, c’est-à-dire en devenant propriétaire de ces ressources, en les sortant de la propriété commune ou des autres, n’est pas correct.
En effet nous voyons dans ces deux exemples la limite et le caractère
problématique, en fait infertile, de la propriété privé ou de groupe sur les ressources qui fait que « homo homini lupus » et qui fait que des groupes humains, aujourd’hui des états, puissent recevoir ce même proverbe romain, reprit un peu plus proche de nous par Thomas Hobbes, ceci ne serait plus le cas si nous reconnaissions que les ressources naturelles sont un cadeau fait par la nature à l’homme et non pas à un homme seul ou à un groupe d’hommes, mais à tous les hommes qui sont tous propriétaire en indivision dès leurs naissance et jusqu’à leur mort, propriété qui ne peut être transmise par héritage mais revient à tous et chacun sut la base de la simple naissance.
Si ce principe est d’une manière évidente juste et fertile il est inopérant sur le plan effectif car nous ne sommes pas à l’Âge de la pierre à l’époque des chasseurs nomades quand nous utilisions la ressource pour ensuite la laisser derrière.
Aujourd’hui les ressources doivent être traitée sur le plan pratique comme juste qu’ici, c’est-à-dire en continuant à simuler la propriété, exactement comme si elles étaient sous la propriété privé, mais les relations de production doivent acceptent ce postulat de même que les calculs économiques dérivées, qui en réalisent la correction nécessaire.
Prenons un exemple empirique. Si nous poursuivons donc le système économique capitaliste le plus développé, soit celui où nous soutenons qu’il enfreigne le moins les postulats proposés, nous voyons que c’est là où est introduite la plus grande indemnisation de chômage, de laquelle le fameux économiste américain John Galbraith disait qu’elle est l’un des pilons fondamentaux de l’économie capitaliste moderne car elle limite aussi bien l’exploitation que l’autoexploitation.
Il n’a expliqué que par les conséquences cette grande importance car il est évident qu’un ouvrier qui a un minimum de moyens de subsistance est beaucoup plus libre presque réellement libre et égal quant à la liberté devant le travail, qui dévient ainsi vraiment un droit.
Nous affirmons que le motif de cette nécessité de l’assurance chômage est qu’une personne sans travail vu qu’elle n’a pas accès par ce motif à sa côte part des ressources qui lui reviendrait théoriquement de la dote de l’humanité, est en droit d’exiger de la part de ceux qui la travaillent une redevance.
Le montant de cette redevance doit être discuté et négocié dans le cadre d’une nouvelle science économique, mais le simple fait de son existence, même si les questions du montant et de la période dont on peut bénéficier et en tout cas la part reçue comme dans un système d’assurances pour lequel on cotise tant que on travaille, doit être regardé séparément par rapport à cette redevance.
En conclusion nous croyons que nous avons tracé les jalons minimaux et nous ajoutons que c’est ni facile ni impossible qu’une nouvelle science économique soit possible dans le respect des postulats de la Troisième Voie et bien entendu que les économistes peuvent la développer.
J’ajoute quelques exemples plus récents dans lesquels toujours de manière empirique on a essayé des mesures qui sont fondées sur le plan scientifique sur les postulats proposés ici, mais comme dans le cas de Galbraith étant inconnues elle apparaissent seulement comme intuitions ou desideratas remarquables.
Ainsi, nous allons rappeler une proposition de Jean Marc Ferry qui dans son ouvrage « L’allocation universelle » (1995) propose, une « allocation universelle » de citoyenneté, qu’il définit comme un revenu social primaire distribué de manière égalitaire, non conditionnelle comme vrai revenu de citoyenneté. Si une telle initiative venait à être adoptée, selon, Ferry, le droit au travail cesserait d’être une hypocrisie.
L’idée qui manque encore de fondement théorique est appréciée favorablement et a été reprise à l’échelle européenne en 2013 sous la forme d’un projet sous le nom de Revenu Minimum Garanti (UBI). Ceux qui ont initié le projet, sollicitent une loi européenne qui devrait stipuler que chaque personne, indépendamment son age, ancêtres, domicile ou lieu de résidence, profession etc., ait le droit à une allocation de manière inconditionnelle.
Selon eux, ce revenu de base est un droit de l’homme qui ne doit pas dépendre d’aucune condition préalable quelle qu’elle soit. Ce revenu de base ne sera pas conditionné par d’autres revenus, économies ou propriétés.
C’est exactement la conséquence de l’application sur le plan pratique des principes proposées qui visent la « liberté égale » par la reconnaissance du droit égal de propriété sur les ressources naturelles pour chaque être humain.
Pour que cette proposition de projet puisse être prise en compte en commission au sein de l’union européenne (prise en compte et non encore adoptée) il faut requérir un million des signatures dans les pays de l’UE.
Malheureusement, que trois-cent-mille signatures ont pu être totalisées, mais peut-être en réessayant ultérieurement en ajoutant un meilleur fondement théorique le projet recueillera d’avantage de signatures.
C’est pour ceci que nous considérons que si ce projet venait à être fondé de manière scientifique sur le plan théorique, et non exclusivement sur des considérations de morale et d’altruisme social, mais bien sur une théorie comme celle décrite ci-dessus, pour être fondée scientifiquement et non pas seulement éthiquement ou égalitariste socialiste ‚le projet augmentera ses chances de succès.
Je propose mieux, et je sais comment financer.
9 millions de pauvres en France ! 6 millions de chômeurs !
25 % de salariés payés moins de 1500 €.
Voici mon plan génial. Il permet de mettre fin à la pauvreté en France !
Il permet l’application de l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Il faut redistribuer 174 milliards d’aide sociale en parts égales aux pauvres, aux retraités, handicapés et demandeurs d’emploi pour créer le revenu minimum mensuel à 1500€ net et distribuer les milliards (60 minimum) de la fraude fiscale et de l’optimisation fiscale pour créer le salaire minimum garanti à 2000€ net ; Ce qui entraîne la fin de la pauvreté et le retour à l’équilibre de la Sécurité sociale et des caisse de retraite.
Et la fin de la démographie galopante !
Maintenant qu’il est devenu secrétaire au Sénat, il aura peut-être plus de poids politiques pour appuyer ses idées.