Hier, Benoît Hamon a remporté la primaire de la gauche avec 36% des voix. Il a fait du revenu de base le thème n°1 de sa campagne et a de sérieuses chances de devenir le candidat socialiste des élections présidentielles. Sa victoire au premier tour place le revenu universel en tête des débats, preuve que cette proposition représente une solution efficace, nécessaire et porteuse d’espoir pour un grand nombre de citoyens.
En tête devant Manuel Valls (30%), Benoît Hamon pourrait devenir le candidat socialiste aux élections présidentielles. Il a en effet immédiatement reçu le soutien d’Arnaud Montebourg pour le second tour de la primaire qui se déroulera dimanche prochain.
« Eradiquer la grande pauvreté, penser les mutations du travail et les enjeux de la révolution numérique : voici les grandes raisons pour lesquelles je veux mettre en place le revenu universel », a assuré Benoît Hamon aux militants après les résultats.
La proposition de revenu de base de Benoît Hamon est l’un des principaux thèmes ayant attiré l’attention des médias ces derniers jours. La victoire du candidat au premier tour des primaires est un signal très positif que nous saluons au sein du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) :
« C’est une belle victoire, pas seulement pour Hamon mais aussi pour l’idée du revenu de base. Ce résultat montre que des centaines de milliers de Français veulent que le revenu de base soit à l’agenda politique. La présence de Hamon dans la course à la présidentielle assure que le débat sur cette idée se poursuivra à l’échelle nationale et européenne. » (Nicole Teke, coordinatrice relations publiques du MFRB)
Ce débat de société n’en est encore qu’à ses prémices et il est normal que de nombreux citoyens soient encore sceptiques vis-à-vis de l’implémentation du revenu de base. Le MFRB continue d’éclairer le débat, notamment sur la question du financement qui fait l’objet de tant d’attaques confuses.
Loin d’apporter un coût supplémentaire à la société, le revenu universel représente un investissement pour l’avenir en répondant à de nombreux enjeux économiques et sociétaux et en participant à une plus grande justice sociale.
Pour le MFRB, le revenu de base ne doit pas détruire la protection sociale mais en devenir l’un des nouveaux piliers. Une perspective partagée par un autre candidat à cette primaire, Jean-Luc Bennahmias, ainsi que par plusieurs autres candidats à la présidentielle, dont Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts) et Charlotte Marchandise (candidature citoyenne issue de LaPrimaire.org), qui ont eux aussi placé le revenu de base au coeur de leur programme.
Nous, citoyens, nous pouvons aller encore plus loin pour faire du revenu de base une réalité. Rejoignez-nous et contribuez à la promotion de cette grande idée !
Maintenant, il faut communiquer sur la faisabilité.
On entend sans cesse “ce n’est pas finançable”.
Il nous faut des arguments solides pour faire adopter l’idée chez les nombreux sceptiques.
Ceux-là mêmes qui dénoncent le caractère “non finançable” de la mesure n’ont pas d’argument ! Tout cela n’a pas de sens quand on sait que le projet se monte à un coût nul ou pratiquement nul pour l’Etat. On a juste besoin pour cela de l’adosser à la réforme fiscale qui va avec ! Pour faire plus simple : l’argent existe déjà…il est dans votre poche droite. Vous en passez une partie dans la poche gauche pour vous équilibrer. Quel est le “coût” de cette transaction ? Zéro ! De plus, vous vous apercevez que votre poche droite est trouée : évasion fiscale, gaspillage, contrôles onéreux…bonne nouvelle, vous allez pouvoir récupérer du potentiel pour boucher ce trou !
Investissons 1 euro dimanche 22 pour avoir une couverture médiatique grand public jusqu’à l’élection du 23 avril. C’est cadeau une campagne promotionnelle à ce prix là !
En parler c’est bien, le faire c’est mieux.
Le temps est peut-être venu d’expérimenter le revenu de base dans différents territoire, avec différents type de revenu de base ?
les sceptiques sont surtout des politiques ; ceux qui veulent continuer a nous soumettre ; nous n’avons pas besoin de ces professionnels de l’incompétence. Le changement viendra d’en bas ; de nous tous, à condition que nous sachions nous organiser et nous passer de leur accord. Nous sommes la république et nous devons retrouver notre souveraineté.
Je pense que le revenu de base ou revenu universel que je préfère nommer revenu de citoyenneté est, pour les motifs exposés ci-dessous, inévitable et cela à cours terme. Toutefois le projet visionnaire de Benoit Hamon avec son revenu universel, en l’état, est inadapté et semble irréaliste, il a juste l’avantage de réveiller une vieille idée qui aujourd’hui fait parler. Le revenu de citoyenneté ne doit pas être inconditionnel il doit au moins y être associé un devoir de vote et une obligation d’œuvrer à défaut d’avoir un travail. Le revenu de citoyenneté doit être pensé pour être une réelle incitation au partage du travail, c’est à dire du travail pour tous.
Les faits : chiffres INSEE.
‑chaque année 800 000 jeunes arrivent sur le marché du travail.
‑chaque année 650 000 personnes partent à la retraite.
‑chaque année la France devrait donc créer 150 000 emplois.
‑si la France crée effectivement des emplois elle en perd également et lorsque l’on compte :
emplois créés – emplois perdus = sensiblement zéro.
‑sous le quinquennat Sarkozy Fillon il y a eu 1 129 800 chômeurs toutes catégories de plus.
‑sous le quinquennat Hollande Ayrault Valls il y a 1 095 500 chômeurs toutes catégories de
plus. ( chiffre arrêté en juillet 2016 )
Aujourd’hui il y a 6 573 100 personnes sans travail, avec l’ubérisation qui s’amplifiera mais surtout avec les robots de dernière génération qui vont provoquer jusqu’à 50% de main d’œuvre en moins dans les entreprises qui y auront recours il y aura 8 000 000 de personnes sans travail en 2022 et cela quelque soit le gouvernement qui sera au pouvoir.
Il en résulte que c’est la mondialisation dans sa globalité qui fait ce que nous sommes et nous constatons que les gouvernements nationaux, de droite comme de gauche, ne font et ne peuvent qu’accompagner cette mondialisation sans pouvoir vraiment interagir. Gouverner c’est gérer, prévoir et anticiper, il serait grave que nos politiques ignorent et ne prennent pas en compte les faits ci-dessus exposés.
Cependant des économistes et philosophes ont, contrairement à Benoit Hamon, étudié le sujet sérieusement et certains proposent un revenu de citoyenneté au budget acceptable voir équilibré. C’est pour les motifs exposés ci-dessus que je pense qu’un revenu de citoyenneté a toute sa place dans notre société et qu’il est même incontournable car il est le seul à répondre à la situation actuelle et à venir de la France en termes de travail et de ressources pour les Français mais a de sens uniquement si le but est un profond encouragement au partage du travail. Par ailleurs partout où il a été mis en place une baisse de la délinquance jusqu’à 80% a été constaté, cela a l’avantage de mettre de l’argent dans l’éducation plutôt que dans les prisons.
Le revenu doit être conditionnel de ressources.
Renault, cela existe déjà cela se nomme le RSA… Rien à voir avec un Revenu Universel ou de Base.