Une rapporteuse spéciale de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits humains prend position en faveur du revenu de base, et presse le gouvernement namibien d’étudier sa faisabilité à l’échelle nationale.
Magdalena Sepulveda, la rapporteuse de l’ONU s’est rendu en octobre dernier en Namibie pour évaluer les moyens mis en œuvre par le gouvernement namibien pour remédier aux inégalités qui touchent le pays. Elle a visité à cette occasion la communauté d’Olitvejo où un revenu de base a été versé à titre expérimental par une initiative privée aux habitants pendant plus de cinq ans.
Lors d’une conférence de presse, l’experte de l’ONU a salué les “impacts positifs du revenu de base” qui ont permis de “réduire la pauvreté, d’améliorer l’accès à l’éducation et à la santé, de diminuer le taux de criminalité et de renforcer la cohésion sociale” (Voir notre article à ce sujet). Elle a aussi déclaré que le gouvernement “devrait être leader sur le débat sur ce sujet, et faire des études sur la possibilité d’étendre le revenu de base à tout le pays”.
Le versement d’un revenu de base à tous les Namibiens pourrait coûter entre 1,2 et 1,6 milliard de dollars namibiens par an, soit environ 3% du PIB. Un effort considérable certes, mais qui pourrait permettre au gouvernement d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et de prolonger l’expérimentation du revenu de base à l’échelle du pays.
Voir le communiqué de presse de l’ONU (pdf)
Source : the Namibian
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