La Première Ministre de l’Ontario (Canada), Kathleen Wynne, a annoncé lundi 24 avril le lancement d’un projet-pilote de revenu minimum garanti sur trois ans, dans trois régions de l’État.
Le Canada est connu comme étant l’un des pionniers sur la question du revenu minimum garanti. Il fait partie, encore aujourd’hui, des pays les plus avancés sur cette question. C’est l’un des premiers, avec les Etats-Unis, à l’avoir expérimenté dans le cadre du programme MINCOME, mené dans les villes de Dauphin et de Winnipeg (État du Manitoba), de 1974 à 1979.
Faisant écho à l’expérimentation passée, l’État de l’Ontario vient d’annoncer le lancement d’un nouveau projet-pilote qui se tiendra sur trois ans dans trois régions différentes : Thunderbay, Hamilton et Lindsay. Un revenu minimum garanti sera distribué à 4 000 personnes âgées de 18 à 64 ans, vivant sous le seuil de pauvreté. Celles-ci seront sélectionnées de manière aléatoire mais ne seront pas obligées de participer au projet.
Les bénéficiaires recevront près de 17 000$ par an pour les personnes vivant seules et 24 000$ pour les personnes vivant en couple. Un montant additionnel de 6 000$ sera attribué aux personnes en situation de handicap. Néanmoins, le montant pourra diminuer jusqu’à 50% pour tout revenu perçu. D’autre part, le détail des allocations qui pourraient être remplacées dans le cadre de ce projet n’est pas encore connu.
Ce projet part du postulat qu’un revenu minimum garanti permettrait d’améliorer les conditions d’accès à la santé et à l’éducation, en particulier pour les personnes à faibles revenus. Les expérimentations des années 1970 avaient d’ailleurs démontré une nette amélioration des conditions de santé chez les bénéficiaires, notamment de santé mentale. Il avait également été constaté que les jeunes prolongeaient la durée de leurs études.
« Ce nouveau projet-pilote est d’autant plus intéressant qu’il se distingue de celui qui vient d’être lancé en Finlande depuis le 1er janvier 2017, lequel s’axe quant à lui davantage sur la relance de l’emploi », souligne Luc Gosselin, membre de Revenu de base Québec.
Les indicateurs du projet canadien sont aussi variés et viseront à analyser une grande diversité de facteurs tels que la sécurité alimentaire, le stress, la santé mentale, l’accès au logement, l’éducation et l’emploi.
Il est toutefois à déplorer la conditionnalité aux revenus et à la situation familiale (célibataire ou en couple) du projet, qui impliquera un important contrôle ainsi qu’une lourdeur administrative. Ces conséquences n’auraient pas été nécessaires dans le cadre d’un revenu de base véritablement universel, inconditionnel et individuel.
Cette démarche de la part de l’État de l’Ontario témoigne une nouvelle fois de l’intérêt croissant pour la question du revenu de base à travers le monde.
Photo : Tom Flemming
Ce serait intéressant d’y afficher les sources.
Bonjour.
Malheureusement et malgré une expertise positive, les nouvelles initiatives sont trop restreintes.…..
Bonjour.
Vous allez me dire mais qu’est-ce que cet article sur le Vénézuéla a à faire avec le revenu de base en Ontarion.
Quelques extraits :
Venezuela : Tout le contraire
Publié le 26 Avril 2017 par Bolivar Infos
13.Entre 1980 et 1998, dans le cadre du système capitaliste néolibéral, la pauvreté augmentait en même temps que la croissance économique. En 1999, avec la nouvelle Constitution, le modèle économique et social a changé pour un modèle de justice sociale. Depuis cette année-là, les augmentations de la production impliquent une diminution de la pauvreté. Pour certains Vénézuéliens, le modèle socialiste, celui qui a été approuvé en 1999, a échoué.
13.La principale entreprise de l’Etat vénézuélien, Petróleos de Venezuela, fournit 95% des devises du pays, les autres entreprises de l’Etat en fournissent 4%. Les entreprises privées fournissent le 1% restant. Au Venezuela, les entreprises privées sont efficaces et réussissent, celles de l’Etat sont inefficaces.
15.La production nationale per capita, pendant ces 4 dernières années, est en moyenne de 9% supérieure à celle de ces 30 dernières années. Le taux de chômage est de 6,6%, le plus bas depuis 30 ans. Le Venezuela subit sa pire crise et son pire chaos économiques.
15.La production nationale per capita, pendant ces 4 dernières années, est en moyenne de 9% supérieure à celle de ces 30 dernières années. Le taux de chômage est de 6,6%, le plus bas depuis 30 ans. Le Venezuela subit sa pire crise et son pire chaos économiques.
16.Les principales industries du secteur pharmaceutique, celles qui importent, produisent et distribuent plus de 90% des médicaments et du matériel médical et chirurgical au Venezuela, ont reçu de la part du Gouvernement National 1 660 millions de dollars US à taux préférentiel en 2008 pour importer les produits. En 2015, elles ont reçu 1 789 millions de dollars US (plus qu’en 2008). En 2008, il n’y avait pas de pénurie de médicaments, en 2015, oui. Le responsable du manque de médicaments est le Gouvernement.
17.La République a payé plus de 60 000 millions de dollars US d’engagements de dette extérieure pendant ces 4 dernières années. Elle l’a fait complètement et ponctuellement. Le Venezuela est considéré comme le pays avec le plus fort indice de risque financier au monde.
18.La Citibank a décidé subitement de fermer les comptes bancaires du Gouvernement National grâce auxquels se faisaient les paiements et les virements pour remplir les engagements financiers et commerciaux à l’étranger. La raison en était que l’Etat vénézuélien est un Etat à risque. La Citibank n’a pas fermé les comptes des particuliers privés. Peut-être l’Etat vénézuélien est-il plus à risque parce qu’il a la plus importante réserve de pétrole du monde, la seconde de gaz, celle d’eau douce, de coltan, de diamants, d’or et d’autres ressources naturelles ? De telles conditions doivent impliquer de grands risques pour la Citibank.
Des sommes importantes sont perdus dans le privé et les multinationales, ce qui prive les gouvernements de revenu pour soutenir adéquatement le développement globale de la société.
L’économie financière est la principale barrière pour un développement adéquat, c’est mon opinion.
Le MFRB doit sûrement étudier la structure économique actuelle afin de voir sa compatibilité avec le revenu de base. Si non, une économie alternative est à découvrir.
En tout cas, l’exemple des transferts d’argent au Vénézuéla : payer les dettes,” subventionner “les multinationales,
pour résumer, l’impacte sur l’économie globale selon l’idéologie politique : dont le plus important est la pauvreté ou.….…
Et bien sûr, ici, il n’est nullement question d’une idéologie.……
Trump fait des milliards de cadeaux aux milliardaires
https://www.msn.com/fr-ca/finances/articles-principaux/trump-fait-des-milliards-de-cadeaux-aux-milliardaires/ar-BBArQzY?li=AAgh0dy&ocid=edgsp
J’espère que vous comprenez que Hamon a démontré qu’il est facile d’ instrumentaliser la question du revenu de base.
La France Insoumise a ouvert bien des portes.….….
Nous sommes en mesure de voir globalement, le simple citoyen comme moi, et c’est sans doute la seule voie pour résoudre la situation complexe dans laquelle l’économie financière nous a menés es.
La nécessité de revoir la période historique d’après guerre concernant l’évolution de la cotisation en France (le programme du CNR).!!!
Le Programme du Conseil national de la Résistance souvent abrégé en Programme du CNR, et intitulé dans sa première édition « Les Jours Heureux par le C.N.R. »1, est un texte adopté à l’unanimité par le Conseil national de la Résistance français le 15 mars 1944.
Ce texte de moins d’une dizaine de feuillets2 comprend deux parties, un « plan d’action immédiate » qui concerne l’action de la Résistance intérieure française à mener dans l’immédiat dans la perspective de la Libération et les « mesures à appliquer dès la Libération du territoire », sorte de programme de gouvernement qui comprend à la fois des mesures ayant trait à l’épuration et des mesures à plus long terme comme le rétablissement du suffrage universel, les nationalisations ou la sécurité sociale.
La postérité a plus retenu la seconde partie, car la majorité des propositions de caractère programmatique fut effectivement adoptée entre la Libération de 1944 et le début de 1946. Par rapport à d’autres programmes de gouvernement, une des spécificités du programme du CNR est d’avoir été adoptée par tout l’éventail politique représenté au sein de la Résistance française3.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance
Mais qu’est-ce qui c’est passé par la suite jusqu’à aujourd’hui, le démantèlement des acquis sociaux !?!?
Les années 80 sont le point tournant avec le Now Manadgment et la dérèglementation.
Le new manadgment pour tous les employés es a surtout consister en une politique d’ harcèlement pour les employée es à tous les niveaux et bien documenté. La restructuration est le début des délocalisations et tout ce que cela implique, dont les dettes publiques avec la CRISE 2008, l’immense transfert-austérité.
La dérèglementation, essentiellement est de permettre aux multinationales de faire les lois et les ALENA et ci.
Nous pouvons voir le XXè siècle et faire le bon diagnostique. D’ailleurs, en ce début du XXIè siècle, on en voit la monté en puissance.
Merci à feux Thatcher-Reagan et à leurs CLONES.
Hamon, un petit clone !??
Apprenons des leçons de l’Histoire.
Article très intéressant, mais au risque de paraître pointilleux, j’aimerais tout de même souligner le fait qu’on est en train de parler de quelque chose qui se passe au Canada, pas aux États-Unis.
Or, au Canada, il n’y a pas d’« États ».
L’Ontario et le Manitoba ne sont pas des « États ».
Ce sont des « Provinces ».
J’ai un avertissement à vous faire part, si vous ne voulez pas disparaître sous la vague d’instrumentalisation néo-libérale.
Écoutez ce commentaire : (SÉRIEUSENENT)
28/04/2017 à 02:48 par T 34
Une chose dont on a peu parlé c’est que lors de ces élections un autre parti a disparu : EELV. C’est la fin des partis purement écologistes car ils ne sont plus les seuls à porter l’écologisme politique comme dans les années 1970 et 1980 (même les partis de droite font semblant de la prendre en compte), ils ont ratés leur adaptation à la société en ne liant pas fermement l’écologie à l’anticapitalisme (car le capitalisme détruit la nature en la surexploitant), la Front de Gauche puis la France Insoumise qui lui a succédé ont réussit à lier les deux dans l’écosocialisme.
Un autre facteur de disparition est la manière pitoyable dont ils ont collaborés avec le gouvernement Hollande où ils ont abandonnés leurs principes contre un plat de lentilles … même pas bio.
https://www.legrandsoir.info/france-bilan-du-1er-tour-place-a-la-bataille-des-idees.html
Seul une action globale est adéquate. Les petites espérances éteignent le grand objectif.
Écoutez le dernier : Nicolas Dupont-Agnan, ce Gaulliste qui par une pirouette verbale lie de Gaulle le rassembeur(guerre oblige), à sa propre collaboration avec le fascisme versus Vichy, comme pour se légitimer.….…..
Et s’il parlait du revenu de base.….….
MFRB, voyez plus loin. Hamon, vous avez compris, bien sûr.
Avec la présidentielle de la double droite, dans quel double bind sommes-nous pris.
Le vote blanc massif, ne pas avaliser cette présidentielle, mais il faudrait 60% de vote blanc, de votes nul, d’abstention, de boycott.…Et de nouvelles primaires !?
Dans certains pays cela a été fait.