Le 5 juin prochain, le peuple suisse sera invité à se prononcer sur l’instauration d’un revenu de base dans le cadre d’une initiative populaire fédérale. La dernière étape d’un processus engagé par des citoyens de toutes tendances politiques très investis depuis 2013 au sein de Génération-Rbi. 126 000 signatures favorables à cette initiative avaient été récoltées dès octobre 2013, dépassant le seuil minimal obligeant le gouvernement helvète à organiser cette votation.
Pour les initiateurs, il s’agit de proposer « au peuple suisse d’engager le débat sur la valeur actuelle du travail, son rapport avec l’argent, la croissance, la société de consommation, l’écart entre richesse et pauvreté, la précarité et enfin, pourquoi pas, le principe du droit à une vie digne et épanouie indépendamment de toute valeur marchande. » C’est pourquoi la proposition sur laquelle les suisses auront à se prononcer le 5 juin est très simple :
La Constitution est modifiée comme suit : Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel.
- La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.
- Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.
- La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base.
En Suisse, il s’agit d’une initiative vraiment populaire, menée sans les moyens habituels des grandes organisations. Pour Génération RBI, « les personnes qui voteront oui à l’initiative accepteront à ce stade uniquement que le principe d’un revenu de base, suffisant pour pouvoir mener une existence digne, soit inscrit dans la Constitution. Elles font confiance au processus démocratique et à la tradition du consensus politique de notre pays pour que la mise en pratique du revenu de base se fasse dans le respect de la volonté populaire exprimée et à l’avantage de toute la population suisse. » Ainsi, en cas de vote positif, la concrétisation du revenu de base en Suisse prendra plusieurs années, mais dès le lendemain, chaque habitant de notre pays saura que son droit à un revenu suffisant pour qu’il ait une vie digne est légitime et reconnu. »
Seulement 2% des suisses arrêteraient de travailler
Sans surprise, le Parlement suisse avait voté en octobre dernier une résolution invitant les citoyens suisses à rejeter l’initiative populaire. La consultation intervient dans un contexte qui semble favorable au revenu de base. Un sondage publié par Démoscope le 27 janvier révèle que 67% des personnes consultées, en particulier les jeunes, pensent qu’un revenu de base « soulagerait les gens des craintes existentielles. » Elles sont aussi 53% à déclarer que, « si elles reçoivent un revenu de base, elles passeront plus de temps avec la famille. » Le sondage révèle encore que 54% des Suisses aimeraient poursuivre leurs études, 40% se consacrer à des activités bénévoles, tandis que 22% voudraient créer une entreprise ou devenir des travailleurs indépendants. On notera qu’un tiers des 1076 personnes interrogées pensent qu’avec un revenu de base, les gens arrêteraient de travailler. Un raisonnement qu’ils ne s’appliquent pas eux-mêmes puisque seulement 2% des personnes interrogées ont répondu qu’ils arrêteraient eux-mêmes de travailler.
Pour Ralph Kundig, coordinateur de la campagne, « le sondage confirme sans équivoque qu’en Suisse, nous n’arrêterons pas de travailler avec le revenu de base inconditionnel. Au contraire, il montre que la nouvelle sécurité apportée encourage la formation et la prise de risque dans l’entrepreneuriat. Le sondage indique par ailleurs que les Suisses ont une vision très positive de leur vie avec un revenu de base. Il ne nous reste donc plus qu’à leur expliquer que sa réalisation pratique et son financement sont tout à fait réalisables. »
Pour impulser la campagne sur l’initiative fédérale en faveur du revenu de base, Génération-rbi vient d’ouvrir un nouveau site internet consultable ici.
Photo : Génération-RBI, DR. Mercredi 27 janvier à Berne, sous le slogan « On roule pour un revenu de base inconditionnel », la flotte dorée des militants de Génération-Rbi, dont une Tesla dorée, des vélos dorés et autres véhicules, ont lancé la campagne sur l’initiative fédérale.
Certains parlent d’un revenu de CHF 30’000 annuel pour tous… Si c’est vraiment le cas du référendum qui doit être voté prochainement en Suisse, c’est complètement insensé, il s’agit d’un sabotage en règle de cette idée pourtant intéressante ! Les gros salaires n’ont aucun besoin d’une aide, pourquoi offrirait on une telle somme à des directeurs ou des grosses fortunes ! ?
Il s’agit de proposer quelque chose de sain aux électeurs, par exemple un revenu de 30’000 pour ceux qui n’ont aucun autre revenu, puis dégressif jusqu’au salaire minimum pour un plein temps. A la limite aller jusqu’au salaire moyen en Suisse, mais certainement pas au-dessus !
Même chose pour les fortunes qui ne disposent pas de revenus, il faudrait fixer une limite acceptable au-dessus de laquelle les gens ne recevraient pas ce revenu universel, limite plus élevée que les CHF 3 – 4’000 de fortune tolérés par les Caisses d’Action Sociales, mais il n’est pas nécessaire d’offrir à manger aux fortunes de 10 millions par exemple !
On a assisté à ce genre de sabotage avec l’initiative qui prétendait limiter les différences de salaire à un facteur 12, c’était complètement irréaliste ! On prend une bonne idée de départ et on la sabote volontairement en imposant des conditions irréalisables, ça démontre bien quels sont les réels intérêts derrière ces groupes politiques !
Bonsoir. Pardonnez-moi Ed vous vous méprenez, et en vous méprenant, vous sabotez vous-même le concept de revenu de base. explication : le revenu de base n’est pas une “aide” comme vous dites, mais un droit. Et en tant que droit, il s’applique à tout le monde. C’est le droit de ne pas attacher son revenu à son travail. Comme le droit qu’à un enfant de manger, quand bien même ses parents n’auraient pas les moyens de subvenir à ses besoins. Autre remarque : qui vous dit que chez ces “grosses fortunes”, comme vous dites, certains ne plaqueraient pas leur job de directeur pour entreprendre une autre activité ?
Hallucinant de lire des choses pareilles… Peu importe si on “sabote un concept”, ce qui est important c’est d’abord d’assurer une solidarité envers les moins favorisés ! tout en simplifiant l’ensemble des démarches sociales, multiples services kafkaïens et coûteux !
Les gens qui possèdent déjà un revenu ou une fortune raisonnable, qui leur permet donc de vivre relativement confortablement, n’ont PAS BESOIN de la solidarité de ceux qui ont moins qu’eux !
Si un millionnaire veut changer d’activité personne ne l’empêche de le faire, qu’il utilise une partie de ses millions pour vivre différemment !
La réalité est que comme on le voit ici, toute une catégorie de personnes ne veulent évidemment pas de ce projet, car ils n’entendent pas lâcher leurs propres privilèges qui dépendent de cette nébuleuse de services d’état coûteux et obsolètes, et ils essaient donc de saborder ce projet en imposant une forme totalement irréaliste qui voudrait encore offrir de l’argent aux plus privilégiés, alors qu’il n’y a déjà pas assez pour les plus démunis !
Ed, vous représentez parfaitement l’humanité d’autrefois. Celle qui tend à regarder jalousement chez le voisin en s’opposant les uns aux autres. Ce n’est pas de votre faute mais si vous êtes comme cela c’est le fruit d’une société capitaliste qui oppose les êtres humains en les mettant en concurrence dans tous les domaines.
Le rbi est une solution qui dépasse le débat du capital, elle ne garantit pas que tout le monde aura des richesses de manière égale (ce qui est impossible quelque soit le modèle) mais que chacun aura le minimum lui permettant de vivre et de pouvoir se préoccuper de ce qu’il souhaite réellement faire de sa courte vie.
Le rbi c’est la fin du travail alimentaire pour tous et le début d’un monde où l’on utilise toujours l’argent mais pas comme une fin mais comme un simple moyen. La vraie richesse deviendra l’épanouissement de l’Homme. La seule chose qui compte vraiment de manière universelle.
Tout à fait d’accord, aucun intérêt à offrir 2500.- à quelqu’un qui gagne des millions ! L’état est déjà endetté, c’est vraiment stupide !
Plutôt offrir une somme légèrement supérieure pour les 20 – 30% qui n’ont pas de travail, et une petite aide à ceux sont sous la moyenne salariale, ça parait parfaitement logique !
“à l’ensemble de la population”
“à l’avantage de toute la population suisse”
Est-ce qu’il faudra donc avoir la nationalité Suisse pour en bénéficier ou seulement résider en Suisse ?
[…] Tratto da Revenuedebase […]
Pour ceux qui croient que l’argent doit-être ganer en travaillant, détrompez-vous, les banques imprime de l’argent pour faire fonctionner un systeme capitaliste qui nous divise tout simplement et qui favorise l’endettement et les faillites. Alors que les banques devraient plutot investir en nous. Alors que le RBI lui nous protègera tous sans exception de la misère ou de la faillite.
[…] base et les avancées de notre proposition en Europe et dans le monde. L’occasion d’évoquer la votation suisseprévue le 5 juin prochain, le cas si médiatisé de la Finlande dont le gouvernement a prévu de […]
Déjà, il y a méprise. Je sais pas combien il vous faut pour vivre en France, mais je peux vous garantir qu’en suisse,30 000/an c’est loin d’un revenu nécessaire pour vivre et ça ne permet pas d’arrêter de travailler (en tout cas pour ceux qui vivent en famille, avec assurances et tout le tralala ; pour un étudiant, peut-être.)
Je suis d’accord avec Hervé et les autres : le rbi, ça n’est pas fait pour mettre les gens sur un pied d’égalité en matière de revenu, mais permettre une vie digne à tout le monde. Les gens qui ont des millions contribueraient à payer le rbi avec leurs impôts, et moi plutôt que de baver sur leur fortune je pourrais vivre une vie simple mais sans courir après le fric comme une dératée.
[…] people would stop working but, once again, the response was surprising. A recent survey showed that only 2% would stop work if a basic income were introduced. Only 7% said they would reduce their working time, 7% said they […]
[…] would stop working but, once again, the response was surprising. A recent survey showed that only 2% would stop work if a basic income were introduced. Only 7% said they would reduce their working time, 7% said they […]
[…] una encuesta realizada en Suiza, mostraba que solamente un 2% dejaría de trabajar (remuneradamente) si se implantase una […]
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