Dans son dernier article, Guy Valette critique les effets de 40 ans de politiques ultralibérales qui ont creusé les inégalités, affaibli les services publics et augmenté la précarité.
Il propose d’instaurer un revenu universel, qui serait financé par une contribution sur les revenus et le patrimoine. Ainsi, il pourrait garantir les droits fondamentaux, remplacer les aides sociales existantes et renforcer la protection sociale. A terme, il permettrait une meilleure redistribution des richesses, une émancipation individuelle, contribuerait également à la transition écologique.
Après plus de quarante années de politiques ultralibérales qui ont eu pour conséquence la destruction du bien commun aux profits d’intérêts privés, les budgets des institutions publiques sont à l’os alors que la richesse privée ne cesse de croître. Le ruissellement que l’on nous a promis n’a pas eu lieu. Au contraire des conquis sociaux comme l’accès aux soins, l’accès à l’instruction, l’universalité des allocation familiales, la garantie d’une retraite suffisante pour assurer le quotidien sont mis à mal. Les services publics qui assurent ces droits sont en grande souffrance. La mise en concurrence des travailleurs du monde entier d’une part, un appareil de production de plus en plus sophistiqué, gourmand en capitaux, capitaux gourmands en dividendes, ont fait que dans les pays de l’OCDE, en 20 ans, 10 % de la VA a migré de la rémunération du travail vers la rémunération du capital. 10 % en France c’est 250 milliards qui manquent dans la poche des salariés et dans les caisses de la Sécu. Avec la généralisation de la sous-traitance, des emplois intérimaires, de l’ubérisation de l’économie, le précariat, fragmente encore plus la classe ouvrière…
Pour lire la suite de l’article, rendez-vous sur le blog de Guy Valette.