Le MFRB (Mouvement Français pour un Revenu de Base), lance un projet de concours de nouvelles sur le thème : « En 2068, le revenu de base est instauré… »
Imaginez…
En 2068, le revenu universel de base est une réalité dont tout le monde peut profiter automatiquement, de droit, inconditionnellement, individuellement, toute la vie.
Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on assister à un foisonnement d’initiatives ou à un encouragement à l’oisiveté ?
Il s’agit de mettre son imagination au pouvoir, de devenir un·e pionnier·e imaginaire d’un quotidien réinventé.
Genèse de la conquête de ce droit, vie quotidienne dans ce possible nouveau monde (de la prospérité partagée ? ), organisation sociale, politique, systèmes de gouvernance… Toute liberté pour inventer et construire la réalité de demain est laissée aux auteur·e·s en herbe.
Le montant du revenu de base est aussi laissé à l’imagination de l’auteur·e : revenu de complément ou d’autonomie ? C’est à vous d’en décider, avec les conséquences que vous lui ferez porter !
Avec ce projet, il s’agit de faire de la politique autrement en accordant une grande liberté à l’imagination pour contredire un peu l’hégémonie mentale du libéralisme ambiant. D’autres mondes sont possibles disent certain·e·s, et l’exploration des possibilités qu’offrirait un revenu de base généralisé est l’ambition affichée du concours ouvert par le MFRB.
Pour faire avancer des idées un détour par la littérature n’est pas inutile, sans compter le plaisir d’écrire (et/ou de lire) comme gratification supplémentaire et immédiate.
Format
Il s’agit pour les participant·e·s au concours d’écrire une nouvelle assez courte (5600 mots maximum), d’imagination politique, de science-fiction sociale, dans laquelle les auteurs.e.s imagineraient à quoi ressemblerait la société avec un revenu de base tel que défini par le MFRB, à savoir : universel, inconditionnel, individuel, cumulable et inaliénable.
Plusieurs approches sont possibles : vie quotidienne, politique, écologie…
Plusieurs trames également : les auteurs peuvent aussi bien raconter la mise en place du revenu universel que décrire une société où ce droit est établi depuis longtemps.
C’est donc un essai de pure imagination, d’appropriation de cette idée et par là également un essai de réflexion sur notre société et notre monde actuel.
Règlement
Le concours est ouvert à tou·te·s, sans distinction de nationalité ni de lieu de résidence. Pour concourir, les nouvelles, rédigées en langue française, doivent respecter le présent règlement, sous peine d’élimination.
Thème : « En 2068 le revenu de base est instauré et acquis en France ».
Nombre de mots : entre 750 et 5600 mots
Date limite d’envoi : 31 août 2020*
Où envoyer les manuscrits : sous format éléctronique uniquement, sous format Word (.doc) ou OpenOffice (.odf), à l’adresse concours-nouvelles@revenudebase.info avec en première page le nom, prénom et coordonnées de l’auteur (téléphone et mail).
Les textes soumis doivent être libres de droit. Ils doivent être la production de leur auteur et ne pas avoir déjà été publié ou avoir déjà reçu un prix.
L’envoi de plusieurs textes annule automatiquement la participation.
Les membres du jury ne sont pas autorisé·e·s à participer au concours.
La participation des mineur·es est soumise à la production d’une autorisation parentale.
Le jury est constitué de membres du MFRB et de personnalités impliquées dans les domaines littéraires et associatifs. La délibération finale du jury aura lieu en novembre 2020.
Le concours fera publier les meilleures nouvelles. Les auteur·e·s en seront informé·e·s par retour de mail.
* La date limite d’envoi a été repoussée suite à la crise sanitaire.
Info pratiques
Toute l’actualité du concours est à retrouver sur la Page Facebook du concours
Contact : Julie Rozé
Bonjour
Voilà un sujet très intéressant et stimulant. Toutefois, je m’étonne que mis à part la mention d’une éventuelle parution dont le format et les conditions ne sont pas précisées, vous ne parlez pas du tout de rémunération, ou de droits d’auteurs, ni même d’exemplaires d’auteurs, ce qui me semble particulièrement maladroit à la fois dans le cadre de la lutte que vous menez et dans le cadre de celle que nous auteurs menons pour faire reconnaitre notre statu et notre travail. Si un jour le revenu universel est mi en place, le problème ne se posera plus, ou du moins plus ainsi, mais malheureusement on en est pas encore là
Cordialement
Luce
Bonjour Luce.
Malheureusement notre association n’a pas de moyens de rémunérer les auteurs. D’autre part il s’agit d’un concours, aucun concours littéraire à notre connaissance ne rémunère ses participants.
Cordialement
Laurent – Communication MFRB
Superbe initiative … je vais me décider à écrire cette nouvelle mais avant j’ai besoin d’une information. Je sais que le MFRB fait la promotion d’un idéal transpartisan, je m’étais intéressée à cette notion il y a quelques années, mais je n’ai jamais pu comprendre de façon explicite et totalement satisfaisante ce que recouvre vraiment cette notion …
Question :
Est-ce que dans l’esprit du MFRB, ça se traduit par “FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT” ?
Mon avis :
@ Luce
@Luce
Ok avec votre commentaire toutefois pas animée par l’esprit de récompense n’étant pas auteur‑e. Ce concours n’est pas comme un concours de poésie il me semble que de n’attribuer aucun prix n’est pas juste car un talent créateur pourrait justement faire sortir cette problématique de l’inertie et de l’impasse où elle se trouve. Il semble que ce soit une façon de tâter cette piste pour sortir des sentiers battus ? Le prix du mérite (même avec 1 € symbolique) serait plus équitable. A ce que je sache le système de valeurs mérite = rémunération n’a pas encore été aboli … Même s’il est gravement mis en cause nous sommes encore dans ce monde là … mais le Covid-19 est-il entrain de se charger de sa décomposition ?
En fait le dividende universel existe déjà ! Ce n’est plus un rêve c’est une expérimentation grandeur nature.
Il fonctionne avec la June il suffit de l’accepter comme moyen de payement.
Cela s’appelle la monnaie libre
Très bonne initiative. Si cela vous enchante, vous pouvez aussi joindre l’éditeur “EDILIVRE”, ‘éditeur le plus détesté de France par les libraires adhérents du SLF (Syndicat des Libraires Français) qui cherche toujours des moyens de prouver que l’édition doit changer sans produire des milliers de livres et en mettre 37% au pilon (soit des tonnes de papiers et des milliers d’arbres préservés).
Il se situe à Saint-Denis. Il suffit de taper “EDILIVRE” sur votre navigateur, il vous sautera aux yeux.
Bon moyen de faire connaître le mouvement. De plus, il peut proposer tout un circuit de distribution de distribution (libraires autonomes, Internet…) car sa base de travail est gratuite. Les auteurs déjà riches peuvent s’offrir plein de variantes et les autres peuvent utiliser leur génie.
Je participe avec plaisir et sans vous le cacher, le prochain livre de nouvelles contient ce sujet. Il faudra juste attendre la prochaine rentrée.