Après avoir pris position sur la loi “plein emploi” et l’impact de cette réforme sur les bénéficiaires du RSA, le MFRB a apporté son soutien au rapport publié par ADT Quart Monde « Premier bilan des expérimentations : 4 alertes pour répondre aux inquiétudes des allocataires ».
Depuis le 1er janvier, les allocataires doivent désormais effectuer un minimum de 15 heures d’activité obligatoire par semaine sous peine de sanctions. Une pétition “Non aux sanctions sur le RSA a été lancée par ATD Quart Monde, à laquelle le MFRB apporte son soutien.

Une journée de travail le 13 février dernier a réuni plusieurs organisations engagées pour organiser la collecte d’informations et de témoignages sur la mise en œuvre et les répercussions de la loi “plein emploi”. Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) y a participé, représenté par Guy Valette.

Le MFRB se positionne comme une association qui milite pour la transformation des aides sociales en un droit universel, le revenu de base, et soutient donc les initiatives visant à documenter les effets de la loi. L’association s’engage à dénoncer les mesures qui, selon elle, assujettissent les individus et divisent la société entre “assistés” et travailleurs soi-disant libérés des aides sociales.

Lors de cette dernière réunion, le MFRB a exprimé son intention de s’appuyer sur les informations collectées pour construire des alternatives à la réforme actuelle. Il prévoit notamment d’apporter des bilans d’expérimentations de revenus de base. Dans cette dynamique, le MFRB organise les États généraux du revenu de base les 19 et 20 avril prochains à Alfortville : cet événement rassemblera citoyens, experts, élus et militants pour débattre, échanger et construire ensemble les fondations d’une société plus équitable.
Au programme : conférences, tables rondes, ateliers et projections de films, témoignant de l’actualité et de l’importance du sujet.

Le MFRB souhaite utiliser les données recueillies pour promouvoir le revenu de base comme alternative aux dispositifs actuels, en s’associant aux efforts de documentation et en contribuant aux débats publics sur les politiques sociales.

Le MFRB plaide en effet pour l’instauration d’un revenu de base universel, inconditionnel et individuel, qui garantit à chaque citoyen une existence digne, libérée des contraintes bureaucratiques et des stigmates associés aux aides conditionnelles. Cette vision s’oppose frontalement aux politiques actuelles qui, en segmentant la société entre “assistés” et “travailleurs méritants”, perpétuent des inégalités et empêchent la cohésion sociale.

Cette action collective incarne la résistance face à des politiques qui fragilisent les plus vulnérables, et propose la vision d’une société plus juste et solidaire, où chacun bénéficie d’une sécurité économique inaliénable.