A la suite d’un travail de fond de plus de deux années, le Mouvement Français pour un Revenu de Base se dote d’une nouvelle charte étoffée qui clarifie le positionnement politique de l’association, et consolide sa gouvernance autour d’un Conseil d’Administration élargi.
Neuf ans après sa création, et après deux années d’intenses réflexions, le MFRB franchit une étape majeure dans son histoire. En effet, les premières années du mouvement avaient naturellement été marquées par une sensibilisation du concept de revenu de base auprès du grand public, qui avait porté ses fruits avec la percée du revenu de base en 2017 lors de l’élection présidentielle.
Suite à cette percée médiatique, il était temps pour le Mouvement de passer à une autre étape, et de revisiter ses textes fondateurs et son mode de fonctionnement. C’est pourquoi un processus impliquant l’ensemble des adhérents a été initié à l’été 2019, débouchant sur la volonté d’affirmer que le MFRB promeut un revenu de base transformateur au service d’un projet de société écologique et sociale.
En conséquence, le MFRB a donc étoffé sa charte, afin de lever les fausses ambiguïtés sur son positionnement politique, notamment sur l’attachement de ses adhérents à la protection sociale et à la nécessité d’associer le revenu de base à la lutte contre le changement climatique et les inégalités.
Sans modifier sa définition du revenu de base ni se prononcer encore sur son montant, la nouvelle charte du MFRB s’est étoffée de principes qui guideront sa stratégie et ses actions de plaidoyer et de mobilisation. Parmi ces principes :
- Le revenu de base doit lutter efficacement contre la misère et la précarité
- Le revenu de base doit renforcer la solidarité
- Le revenu de base doit accompagner la transition écologique
- Le revenu de base doit contribuer à une société inclusive
- Le revenu de base doit être émancipateur
- Le revenu de base doit faciliter l’accès à l’emploi en partageant le temps de travail
- Le revenu de base doit compléter et améliorer la protection sociale existante
Nouveau Conseil d’Administration
Fort de cette nouvelle charte, ce travail de fond s’est parachevé lors de l’Assemblée Générale tenue à Paris les 19 et 20 février 2022 avec l’adoption d’une simplification majeure de notre mode de fonctionnement. L’Assemblée a ainsi acté la fusion de deux organes de direction en un seul et unique Conseil d’Administration, responsable de proposer des orientations stratégiques au mouvement. Avec ce mode de fonctionnement plus classique, le but est d’améliorer la lisibilité de notre gouvernance et de gagner en efficacité dans nos prises de décision.
Le Conseil d’Administration ainsi constitué le 20 février est composé de 11 membres : Nadia Bouallak, Sylvie Denisse, Bertrand Duprat, Henri Geist, Stanislas Jourdan, Ly Katekondji, Étienne Maier, Raihere Maruhi, Christian Massault, Télémaque Masson-Recipon, Guy Valette. Conformément à nos nouveaux statuts, 3 co-présidents ont été élus pour animer le Conseil d’Administration : Sylvie Denisse, Henri Geist, Stanislas Jourdan.
Le Conseil d’Administration s’est d’ores et déjà défini un programme de travail pour l’année 2022 comportant notamment une réflexion sur ses orientations stratégiques, ainsi qu’une démarche de professionnalisation. A cet effet, le MFRB lance un appel à compétences pour renforcer son équipe opérationnelle et développer les projets.
N’hésitez pas à adhérer au Mouvement pour soutenir ce nouveau départ !
Bonjour,
Que signifient ces deux phrases ?
‑Le revenu de base doit accompagner la transition écologique
‑Le revenu de base doit contribuer à une société inclusive
Serait-ce que le MFRB soutient les Mouvements à la Greta thunberg qui veulent surtaxer un peu plus les citoyens du monde en les culpabilisant ?
Serait-ce que le MFRB soutient les Mouvements de décadence LGBT, la réécriture de la langue française et autres absurdité de ce style… ?
Je félicite le MFRB pour son approche sociale des allocations inconditionnelles. Que de chemin parcouru depuis les allocations universelles libertariennes promotionnées par le réseau BIEN, notamment le revenu de base du parti Vivant.
Un dernier ajout, peut-être, pour bien clarifier les choses :
Le revenu de base doit être garanti à chacun, qu’il dispose d’un domicile fixe ou non.
Les sans abris ne doivent pas être exclu du dispositif au seul motif qu’ils ne sont pas inscrits dans les registres de résidant. C’est d’autant plus important que la majorité d’entre eux sont des travailleurs et contribuables.