[CHRONIQUE DU WEEK-END]
Je sors avec mes petits-enfants le mercredi (Je produis de la joie).
J’aide le fils du voisin à faire ses devoirs (Je génère de l’instruction).
Je chante dans une chorale (Je génère du lien social).
Je milite au MFRB (J’apporte des idées).
Je milite au Front National (Je sers de repoussoir à ses ennemis).
Je promène mon chien (Je contribue au bien-être animal).
Etc.
Je ne suis pas d’accord pour reconnaître une valeur à toutes ces activités. Et si j’en reconnais à certaines, ce ne sera pas l’avis de mon voisin.
Pourquoi vouloir justifier l’attribution d’un revenu de base par la reconnaissance d’une valeur à ces activités (ou inactivités) non rémunérées ne transitant pas par un marché ? Il ne faut pas demander aux gens de prendre des vessies pour des lanternes. Il faut rayer de la carte ces justifications. On affaiblit l’idée du revenu de base quand on raconte des sornettes.
Même si je consacre l’intégralité de mon temps à des causes que j’estime nobles, ce n’est pas pour cela que je mérite un revenu de base. Un logement ou un minimum de revenu ne se mérite pas. C’est un droit, un point c’est tout.
Francis RAUWEL
François Rauwel est membre du groupe parisien du MFRB. Egalité, acrylique, Galerie d’Art Robin – Flikr – Licence CC 2 Generic.
Voilà une des meilleures expressions du principe de relativité économique qui ait jamais été exprimée. C’est un excellent point de départ vers la compréhension de la Théorie Relative de la Monnaie.
Bonjour,
je dois d’abord vous dire combien je suis choqué de voir un rédacteur du site Internet du MFRB afficher son opinion politique (“Je milite au Front National (Je sers de repoussoir à ses ennemis)”. D’autant plus choqué qu’il s’agit d’un parti dont les idées et la plupart des positionnements me donnent froid dans le dos.Tout comme le fait que vous utilisiez dans votre article le terme “ennemis” plutôt qu’adversaires ou contradicteurs…“La France apaisée voulue par MLP?”.
@Marcel tu auras noté que l’auteur a précisé :
“Je ne suis pas d’accord pour reconnaître une valeur à toutes ces activités. Et si j’en reconnais à certaines, ce ne sera pas l’avis de mon voisin.”
Ce qui signifie qu’il n’exprimait pas ses idées personnelles. Il exprimées des idées relatives aux individus qui les expriment.
Ce procédé démonstratif bien connu ne doit donc pas générer chez l’auditeur la croyance erroné qu’il y a là quoi que ce soit de personnel, mais un discours généraliste comprenant volontairement des idées tranchées que peu de lecteurs accepteraient toutes ensembles, afin d’illustrer le propos : la relativité de tout point de vue.
Merci Ğaluel pour ta réponse.Ton agumentation me laisse cependant perplexe pour 2 choses : L’auteur cite des exemples dont la positivité relative est tout de même fortement avérée pour au moins 5 des 6 exemples. En effet on peut noter que dans ces situations il apporte du positif (de la joie, du lien social, de l’instruction,…) ce qui n’est pas le cas dans l’exemple du militant FN qu’il considère comme étant une action plutôt d’opposition(“je sers de repoussoir à ses ennemis”).
secondo, citer un “contre-exemple” ne sert pas à mon avis l’argumentation faite plus loin, à savoir le fait qu’il ne reconnait pas de valeur à (toutes)ces activités. Peu importe l’exemple cité puisque l’auteur ne “leur reconnait aucune valeur.“A quoi bon citer un parti politique dans cette exemple plutôt que de rester dans des généralités ? Je prends cependant note de tes arguments, ne voulant pas m’engager dans le procès d’intention.Je respecte ton avis et l’interprétation que tu donnes de ce texte même si je ne partage pas ton point de vue.
Postulats pour les sciences économiques ou la Troisième Voie
Nous allons vous proposer un article qui présente des considérations portant sur les fondements d’une science économique qui aurait à sa base des postulats en tant que principes aussi bien économiques que moraux. Nous affirmons que la Troisième Voie de développement économique et social de l’Humanité que même si elle est souhaitée par beaucoup N’EXISTE PAS (encore), mais elle s’impose comme une NECESSITE.
Quelque chose qui s’impose donc comme une nécessité peut ne pas être reçu par ceux que ces questions concernent et parfois nous pensons même que nous sommes pas encore prêts pour cette Troisième Voie, plus précisément nous pensons que l’humanité n’est pas encore prête pour recevoir les axiomes que je propose, même si je suis convaincu que sans leur adoption elle va disparaître d’une façon ou d’une autre, pas forcement d’une manière totalemais très certainement en tant que civilisation, tel que c’est présenté dans des divers films fantastiques et apocalyptiques.
J’ai préparé un court énoncé avec lequel je vais conclure, avec la présentation du desiderata social le plus profond, et ont peut prouver que c’est grâce à son application que le développement positif de notre civilisation à eu lieu.
Ceci apparaît de manière plus explicite au cours du XVIIIe siècle au Etats-Unis chez ses pères fondateurs, qui comme Philip Mazzei ont affirmé « Tous les hommes sont créés égaux » pour mieux légiférer cette proposition dans l’introduction de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amériques, écrite par Thomas Jefferson en 1776, qui dit textuellement :
« Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ».
Par la suite les textes devient plus précis et plus proches d’une formulation juridique : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
Ces mots figurent au frontispice de deux plus grands textes de l’humanité, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 26 août 1789 et la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l´Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution du 10 décembre 1948.
Nous soutenons que même si ces mots restent au stade de desiderata, le développement positif de la civilisation a dépendu du degré d’application de ces principes et il est évident que cet état de fait à été maximal à l’endroit où ces idées ont vu le jours, c’est-à-dire au Etats-Unis et dans l’occident européen.
Les sciences économiques n’ont pas réussi encore à fonder ces desideratas de la raison et du coeur des hommes, même si c’est tellement simple de les fonder de manière économique, ainsi tout devient à notre sens comme l’oeuf de Colomb.
Donc, les axiomes qui doivent fonder de manière économique et juridique le desiderata exposé ci-dessus en posant les fondations du développement des sciences économiques, que nous allons appeler la Troisième Voie de développement de l’Humanité, sont :
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits car il naissent et restent jusqu’à leur mort, et ceci de manière inaliénable, propriétaires de leur force de travail et propriétaires à parts égales des ressources naturelles dans les composantes non touchés par l’exploitation et la transformation de l’homme.
Bien entendu, c’est à la charge des spécialistes des sciences économiques d’appliquer de tels axiomes, s’ils les acceptent, car un axiome n’a pas besoin d’être démontré, il nous suffit de l’accepter et l’appliquer, en créant par la même occasion les bases théoriques d’implémentation sociale de la Troisième Voie, visage humain de la globalisation opposé au rictus mauvais de l’hypocrisie diabolique destructive.
Dans les lignes qui vont suivre je vais faire une incursion dans l’histoire du développement de la civilisation en rapport avec le respect des axiomes que nous proposons.
L’Âge de la pierre : la propriété de l’individu portait sur sa propre personne et ses outils, nous avons donc une liberté individuelle et une propriété commune des ressources naturelles qui étaient dans une relative abondance et dépendaient uniquement de la capacité technique de transformation à côté du marché libre et l’action de la loi de la valeur.
L’Esclavage : pour l’homme libre, la propriété privée sur les facteurs de production, certaines ressources sur le régime privé d’autres en propriété commune et l’esclave tel une bête de somme donc dépourvu de toute forme de propriété, mais aussi le marché libre et la loi de la valeur.
Le despotisme asiatique : l’esclavage est porté ici à la limite, les hommes ne sont pas propriétaires mais simplement les esclaves d’un « dieu » représenté par un chef, un marché libre pour la zone qui ne tombait pas dans le périmètre de l’intérêt de ce chef pour qu’il ne porte pas tous ces soucis relatifs à son organisation, et une loi de la valeur déformée par l’intervention même du despote.
Le Capitalisme : dans lequel tous les hommes redeviennent libres comme dans l’âge de la pierre, les moyens de production (ressources naturelles, matières premières et les outils) sont propriété privé motif qui induit selon Marx l’exploitation de l’ouvrier ne possède que la force de travail par le capitaliste qui lui possède les moyens de production. Le marché est libre dans ce cadre théorique et a à sa base la loi de la valeur.
Le Socialisme, avec son évolution obligatoire vers le communisme, dans lequel théoriquement le travail reste libre comme dans le capitalisme et les moyens de production deviennent propriété commune motif qui fait que le gouvernement a une tendance intrinsèque de devenir comme dans le despotisme asiatique et le travail rémunéré comme dans ce même système. Le marché inexistant, celle qui semble être, étant juste un simulacre basé par
ailleurs sur des alignements purement formels par rapport aux marché libres existantes dans les économies capitalistes.
La Troisième Voie : le travail libre soit la propriété privée de la force de travail, des moyens de productions et des matières premières (les objets du travail qui résultent d’un procès de travail), les ressources naturelles sont en principe sous le régime de la propriété commune (pour ajuster le modèle de marché et non pas pour un qui soit effectif) et le libre marché, le plus libre possible.
Les effets de la tendance humaine de devenir propriétaire des ressources naturelles sont celles qui conduisent à la guerre de même que les tendances du propriétaire une fois établit de restreindre l’accès des autres aux ressources, de cette façon nous entrons dans la zone correctement décrite par von Mises quant il adressait la question de la propriété sur les ressources et quand dans son ouvre « Marxism Unmasked : From Delusion to Destruction » il écrit : « est-il juste qu’un pays qui possède des ressources dont elle n’a pas la capacité de les exploiter de priver celui qui peut les exploiter de faire ceci et de prétendre de lui respecter ce droit qui en définitive devient un droit qui concerne la paix ou la guerre, cas où nous emmène la ressource pétrole ? ». Il est évident que la réponse est non mai en même temps ni la réponse à ce comportement qui à été la création du système colonial et qui part de l’idée qu’un pays doit à tout prix conquérir certaines ressources pour disposer d’elle selon son bon vouloir, c’est-à-dire en devenant propriétaire de ces ressources, en les sortant de la propriété commune ou des autres, n’est pas correct.
En effet nous voyons dans ces deux exemples la limite et le caractère
problématique, en fait infertile, de la propriété privé ou de groupe sur les ressources qui fait que « homo homini lupus » et qui fait que des groupes humains, aujourd’hui des états, puissent recevoir ce même proverbe romain, reprit un peu plus proche de nous par Thomas Hobbes, ceci ne serait plus le cas si nous reconnaissions que les ressources naturelles sont un cadeau fait par la nature à l’homme et non pas à un homme seul ou à un groupe d’hommes, mais à tous les hommes qui sont tous propriétaire en indivision dès leurs naissance et jusqu’à leur mort, propriété qui ne peut être transmise par héritage mais revient à tous et chacun sut la base de la simple naissance.
Si ce principe est d’une manière évidente juste et fertile il est inopérant sur le plan effectif car nous ne sommes pas à l’Âge de la pierre à l’époque des chasseurs nomades quand nous utilisions la ressource pour ensuite la laisser derrière.
Aujourd’hui les ressources doivent être traitée sur le plan pratique comme juste qu’ici, c’est-à-dire en continuant à simuler la propriété, exactement comme si elles étaient sous la propriété privé, mais les relations de production doivent acceptent ce postulat de même que les calculs économiques dérivées, qui en réalisent la correction nécessaire.
Prenons un exemple empirique. Si nous poursuivons donc le système économique capitaliste le plus développé, soit celui où nous soutenons qu’il enfreigne le moins les postulats proposés, nous voyons que c’est là où est introduite la plus grande indemnisation de chômage, de laquelle le fameux économiste américain John Galbraith disait qu’elle est l’un des pilons fondamentaux de l’économie capitaliste moderne car elle limite aussi bien l’exploitation que l’autoexploitation.
Il n’a expliqué que par les conséquences cette grande importance car il est évident qu’un ouvrier qui a un minimum de moyens de subsistance est beaucoup plus libre presque réellement libre et égal quant à la liberté devant le travail, qui dévient ainsi vraiment un droit.
Nous affirmons que le motif de cette nécessité de l’assurance chômage est qu’une personne sans travail vu qu’elle n’a pas accès par ce motif à sa côte part des ressources qui lui reviendrait théoriquement de la dote de l’humanité, est en droit d’exiger de la part de ceux qui la travaillent une redevance.
Le montant de cette redevance doit être discuté et négocié dans le cadre d’une nouvelle science économique, mais le simple fait de son existence, même si les questions du montant et de la période dont on peut bénéficier et en tout cas la part reçue comme dans un système d’assurances pour lequel on cotise tant que on travaille, doit être regardé séparément par rapport à cette redevance.
En conclusion nous croyons que nous avons tracé les jalons minimaux et nous ajoutons que c’est ni facile ni impossible qu’une nouvelle science économique soit possible dans le respect des postulats de la Troisième Voie et bien entendu que les économistes peuvent la développer.
J’ajoute quelques exemples plus récents dans lesquels toujours de manière empirique on a essayé des mesures qui sont fondées sur le plan scientifique sur les postulats proposés ici, mais comme dans le cas de Galbraith étant inconnues elle apparaissent seulement comme intuitions ou desideratas remarquables.
Ainsi, nous allons rappeler une proposition de Jean Marc Ferry qui dans son ouvrage « L’allocation universelle » (1995) propose, une « allocation universelle » de citoyenneté, qu’il définit comme un revenu social primaire distribué de manière égalitaire, non conditionnelle comme vrai revenu de citoyenneté. Si une telle initiative venait à être adoptée, selon, Ferry, le droit au travail cesserait d’être une hypocrisie.
L’idée qui manque encore de fondement théorique est appréciée favorablement et a été reprise à l’échelle européenne en 2013 sous la forme d’un projet sous le nom de Revenu Minimum Garanti (UBI). Ceux qui ont initié le projet, sollicitent une loi européenne qui devrait stipuler que chaque personne, indépendamment son age, ancêtres, domicile ou lieu de résidence, profession etc., ait le droit à une allocation de manière inconditionnelle.
Selon eux, ce revenu de base est un droit de l’homme qui ne doit pas dépendre d’aucune condition préalable quelle qu’elle soit. Ce revenu de base ne sera pas conditionné par d’autres revenus, économies ou propriétés.
C’est exactement la conséquence de l’application sur le plan pratique des principes proposées qui visent la « liberté égale » par la reconnaissance du droit égal de propriété sur les ressources naturelles pour chaque être humain.
Pour que cette proposition de projet puisse être prise en compte en commission au sein de l’union européenne (prise en compte et non encore adoptée) il faut requérir un million des signatures dans les pays de l’UE.
Malheureusement, que trois-cent-mille signatures ont pu être totalisées, mais peut-être en réessayant ultérieurement en ajoutant un meilleur fondement théorique le projet recueillera d’avantage de signatures.
C’est pour ceci que nous considérons que si ce projet venait à être fondé de manière scientifique sur le plan théorique, et non exclusivement sur des considérations de morale et d’altruisme social, mais bien sur une théorie comme celle décrite ci-dessus, pour être fondée scientifiquement et non pas seulement éthiquement ou égalitariste socialiste ‚le projet augmentera ses chances de succès.
Thomas Paine a la fin du 18ème siècle a écrit qui serait la source de ce revenu en raison d‘un droit naturel : Payments were to go to every person, rich or poor, healthy or disabled. It is “a right, and not a charity, that I am pleading for.” He wanted the funds to come from a “ground-rent” paid by property owners. This is just and proper, he argued, because the earth is “the common property of the human race” and everyone deserves a share.
Jacques Duboin (1878 – 1976)a dit : » L’homme possède le droit à la vie, car il le tient des lois de la nature. Il a donc droit à sa part dans les richesses du monde. Grâce à son travail, il pourrait se procurer cette part et ainsi gagner sa vie »
Nous pensons simplement que le manque plus large et plus complète en compréhension et l’acceptation des motivations rationnelles pour se qui est le principe de la co-propriété sur les ressources naturelles a fait que le UBI ne être pas encore mis en pratique et que la troisième voie du développement économique ne pas se ouvrir encore large devant nous .
Évidemment, que dans le troisième voie, la science économique est a recrire. Par exemple Murray Rothbard, dit que chacun a le droit de s’approprier des ressources naturelles de manière légitime, si ces ressources n’étaient possédées par personne auparavant et si cette appropriation s’est faite sans l’usage de l’agression.(Moi je dis : seulement en usage ou en cours d’utilisation ou utiliser uniquement)