Le revenu de base a été très souvent présenté ces derniers temps dans les médias, mais quasiment exclusivement sous l’angle de la proposition de Benoît Hamon. Il est pourtant important de ne pas simplifier cette thématique en oblitérant les autres propositions du débat public. Et surtout de ne pas abandonner à un unique parti politique ce formidable sujet.
Le concept du revenu de base a été popularisé par les médias grand public au moment de la primaire socialiste. Le vainqueur du premier tour de cette primaire, Benoît Hamon, a centré sa campagne quasiment exclusivement sur cette proposition, ce qui lui a permis d’apparaître, face à des candidats proposant des idées déjà exposées lors de précédentes campagnes, comme un grand innovateur. Pourtant, il est loin d’être le premier à proposer la mise en place du revenu de base, mais il l’a implémenté dans son programme au moment opportun. L’un des « dommages collatéraux » de cette surexposition médiatique du revenu de base, c’est qu’on associe désormais cette mesure à une personne et, pire encore, à un camp politique. Pour de nombreuses personnes, le revenu de base est désormais perçu comme étant une mesure « de gauche ». C’est une vision réductrice, alors que cette thématique mérite mieux que cela.
Il ne s’agit pas pour moi de dire qu’il s’agit d’une mesure de droite, cela serait tout aussi faux. Il s’agit de comprendre que le revenu de base est un concept aux multiples facettes, qui se décline suivant l’orientation idéologique des personnes s’en emparant. Pour s’en convaincre, regardons rapidement la galerie des personnalités politiques favorables au revenu de base : nous avons la droite sociale-conservatrice (Christine Boutin, Jean-Frédéric Poisson), la droite libérale-progressiste (Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédérique Lefebvre, Dominique de Villepin), le centre (les Jeunes Démocrates, les Jeunes Radicaux), les écologistes (Yannick Jadot, Jean-Luc Bennahmias), la gauche socialiste (Benoît Hamon, Pierre Larrouturou), certains mouvement alternatifs et citoyens (Parti Pirate, Charlotte Marchandise issue de LaPrimaire.org) et même l’extrême droite socialo-populiste (Marine Le Pen n’écartait pas l’idée en avril 2016). A l’inverse, de nombreuses autres personnes issues de tous les camps, de la droite conservatrice à la gauche radicale, se prononcent encore contre l’idée pour le moment. Il est d’ailleurs remarquable de constater que François Fillon, Emmanuel Macron, Manuel Valls et Arnaud Montebourg ont exactement les mêmes mots quand ils tentent vainement de disqualifier le revenu de base en parlant de la « valeur-travail » (pour mémoire, le revenu de base est un puissant outil de valorisation du travail).
Bien évidemment, les différentes personnes favorables au revenu de base que je viens de citer ne proposent pas toutes le même revenu de base. C’est là le point essentiel qui est quasiment toujours ignoré dans les rapides présentations à la télé, à la radio ou dans la presse écrite. Que ce soit au niveau du montant, des justifications idéologiques et philosophiques, des modalités de financement, de très nombreuses possibilités existent. Certaines de ces modalités sont même encore à inventer. Il faut donc définitivement arrêter d’amalgamer l’idée globale du revenu de base avec la proposition de Benoît Hamon, qui doit être considérée comme étant une version socialiste du revenu de base. Attention, cela ne veut pas dire qu’il ne s’agit pas d’une bonne proposition (elle est néanmoins conforme à la charte du Mouvement Français pour un Revenu de Base). Je veux juste que l’on prenne le temps de regarder l’ensemble de la palette existante.
On rappelle souvent que le revenu de base a des origines variées, allant du libéralisme au communisme. Personne ne classerait Milton Friedman à gauche par exemple. Il faut donc bien comprendre que Benoît Hamon n’est pas issu de Milton Friedman mais d’autres courants de pensée, même si au final ils se rejoignent sur les mécanismes fondamentaux du revenu universel (inconditionnalité et automaticité). Le revenu de base n’est pas une idée de droite qui a migré à gauche, c’est une idée de droite ET de gauche qu’on retrouve de nos jours à droite ET à gauche.
Entre la proposition de Benoît Hamon et celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, il y a des points de contact, notamment sur certains constats (modifications du marché du travail, besoins de simplification), mais il s’agit de deux propositions distinctes au niveau des modalités pratiques : des montants différents (470€ pour Nathalie Kosciusko-Morizet et 750€ pour Benoît Hamon) et des sources de financement différentes (impôt proportionnel pour Nathalie Kosciusko-Morizet et taxation des robots et du capital pour Benoît Hamon) entre autres choses.
En ignorant la diversité des propositions autres que celle de Benoît Hamon, le système médiatique ne rend service à personne. Ni à ce candidat, qui passe pour un utopiste isolé. Ni évidemment aux autres candidats ayant formulé leur soutien au revenu de base, car ils se retrouvent censurés par le silence médiatique autour de leurs idées. Le revenu de base n’appartient à personne, car il concerne tout le monde. Chaque parti politique doit s’en emparer, pour élaborer sa propre proposition. Il faut des débats, des échanges, qui feront apparaître de nouvelles solutions pour élaborer le renouveau de notre système de sécurité sociale.
Photo : Wikimedia Commons.
Je dirais plutôt : Le revenu de base n’est pas une idée de droite ou de gauche. C’est un outil que l’on peut mettre en oeuvre dans un programme de droite ou dans un programme de gauche.
Car finalement, le revenu universel n’est qu’un outil, pas un projet de société en soi.
Le revenu de base ne sera vraiment mis en oeuvre dans un vieux pays compliqué comme la France que si un consensus large, donc plus des 2/3 des électeurs et des citoyens le souhaitent. On ne forcera pas la société, l’administration et les contribuables avec 25% des voix au premier tour. Comme la liberté l’égalité et la fraternité, dans le mauvais ordre selon moi, ne sont ni de droite ni de gauche 🙂
Le revenu de base n’est qu’un outil c’est sûr, et pour ma part je parlerais d’un outil fiscal (un impôt pouvant être négatif) pour rappeler que le revenu de base requestionne inévitablement l’impôt sur le revenu que nous avons aujourd’hui, ce que les candidats ne soulignent pas assez. Pour savoir si quelqu’un est fondamentalement contre le revenu de base, il faut d’abord lui demander s’il est fondamentalement contre l’individualisation du système socialo fiscal car c’est la barrière conceptuelle la plus difficile à franchir, beaucoup plus difficile que la difficulté du financement contrairement à ce qu’on croit. L’individualisation signifie que tout impôt et toute allocation se calcule pour une personne (enfant ou adulte) indépendamment de son indépendance à une famille. Moi je considère que ce principe est une condition nécessaire à toute simplification de notre système et que c’est même devenu une condition nécessaire à toute reconception plus juste.
Bonjour Théophile,
Je ne suis pas tout à fait d’accords.
Effectivement le revenu de base réquisitionne inévitablement un mode quelconque de prélèvement obligatoire et on ne le souligne peut-être pas assez. Mais ce prélèvement n’est pas nécessairement l’impôt sur le revenu. Les possibilité en la matière sont innombrables. Ma préférence personnelle par exemple, ne se porte pas du tout en faveur de l’impôt sur le revenu qui est a mes yeux un impôt parfaitement absurde. Et beaucoup de gens ont toutes sortes d’avis et de préférence qui leurs sont propres en matière de prélèvements pour alimenter le budget publique.
De même pour la question de l’individualisation du système socialo fiscale. Si cette fois j’y suis comme vous favorable, mais pour d’autres raisons. Et que le revenu de base est bien sur par lui-même individuel par définition. Son instauration n’a pas de raison particulière de nécessité l’individualisation généralisée du reste du système.
Bonjour.
Bien parler du revenu de base est un pas, mais il faut faire perdurer et approfondir cette question en suggérant des moyens révolutionnaires pour en arriver à passer de l’économie financiarisée et ses mécanismes de répartition injustes (1% versus l’ensemble des populations dans le Monde), ses conséquences et ses effets collatéraux néfastes que nous constatons aujourd’hui. Il faut absolument se donner un regard d’ensemble sur l’évolution, au moins, dans les pays d’Europe et plus particulièrement en France depuis
Bonjour.
Bien parler du revenu de base est un pas, mais il faut faire perdurer et approfondir cette question en suggérant des moyens révolutionnaires pour en arriver à passer de l’économie financiarisée et ses mécanismes de répartition injustes (1% versus l’ensemble des populations dans le Monde), ses conséquences et ses effets collatéraux néfastes que nous constatons aujourd’hui. Il faut absolument se donner un regard d’ensemble sur l’évolution, au moins, dans les pays d’Europe et plus particulièrement en France depuis l’avènement de la cotisation jusqu’au saccage de celle-ci aujourd’hui. Le programme du CNR doit être revue à partir de cette vision d’ensemble, comment les politiques économiques des différents partis au pouvoir en France en ont renforcer la teneur et comment, même la gauche (origine de la cotisation) en a entamer la porté.
Il ne faut pas se couper d’une confrontation avec le salariat. Vous faites la liste des différentes idéologies (nuancées à droite comme à gauche !?, le PS étant d’idéologie de gauche ???) et leur idée brute, sans contenu réel, sur le revenu de base. Attention, le PS d’Hamon, c’est plutôt une propagande électorale, il ne faut pas se laisser aveugler ici, pas plus que celles de droite.
Je crois que la gauche radicale a intérêt à prendre les devants, ici réaliste, du «« salariat à vie »» comme l’indique M. Friot qui est plus réaliste et qui vient remettre le programme du CNR.
Je crois en la nécessité de réveiller la mémoire du Peuple français, afin qu’il puisse prendre la juste mesure des enjeux sociétaux actuels. Ici, cette mémoire pourrait favoriser l’idée que nous devons passer du capitalisme néo-libéral appuyé par l’état de droit qui a fait faillite et cela sur tous les enjeux cruciaux pour l’avenir, de même l’UE-BCE . Le constatez-vous.
Le revenu de base inconditionnel et/ou le salariat à vie ont bien plus en commun, mais le voyez-vous, ou bien êtes-vous si ancré dans la mentalité du Vieux Monde, dont le néo-libéralisme est le parfait porteur. Vous croyez que la compétitivité est né d’hier et que ce concept représente la modernité et l’avenir ! C’est plutôt un léger reengineering du mot compétition qui signifie, pas autre chose, avec la dernière mouture du privé : l’individu-entrepreneur, le tous contre tous, au plus fort astucieux la poche point. En dernière analyse quelles sont les conséquences de la compétitivité pousser à l’extrême dans le cadre de la dérèglementation tout azimut que promet Trump. Nous voilà confronter à la POLITIQUE RÉELLE imposer par le complexe militaro-industriel-bancaire (1%).
Ici, nous pouvons prendre toute la mesure du nerf de la guerre : le système monétaire financier aux mains du privé.
Le revenu de base, bien qu’il gagne les esprits mais de manière éclaté sans direction précise, ni ancrage sur le plan économique réel, mais seulement vue par des technicalités du système idéologique économique capitaliste dont il faut sortir JUSTEMENT, ce qui est un problème de taille. C’est la conception de la nouvelle économie dont il faut se soucier. Dans les commentaires ci-haut, les suggestions demeurent au sein de l’économie classique néo-libéral à valeur ajouté : financiarisé avec tous les trucs de maximiser le profit pour le privé (1%) et tel la crise 2008, transférer les pertes au publique (pays, peuple) et en plus par un tour de magie, augmenter la dette , avec toutes les conséquences connus aujourd’hui.
Je crois qu’il est temps que le mouvement pour le revenu de base fasse le point.
Réfléchissez bien au service que vous rendez au néo-libéralisme : vous le confortez, par votre analyse par trop partiel. Branchez-vous sur la vue d’ensemble, et vous verrez que la salariat à vie n’est pas autre chose que le passage non-récupéré vers le revenu universel et inconditionnel. Réfléchissez bien.
Donc, il y a des lectures indispensables pour ne pas être récupéré.
Appel : Tout le PIB pour la cotisation !
Le taux de cotisation est passé de 0% du salaire brut plafonné dans les années 1920 à 16% dans les années 1930, après la législation sur les assurances sociales et sur les allocations familiales et à 32% en 1945 avec la sécurité sociale. Les luttes salariales ont permis d’imposer à nouveau son doublement entre 1945 et le milieu des années 1990, où il atteint 66% du salaire brut total (22% de cotisations dites « salarié » et 44% de cotisations dites « patronales »). La sécurité sociale n’est pas une « dépense publique » financée par un « prélèvement obligatoire » : c’est une production publique qui génère un ajout de valeur anticapitaliste. Et c’est parce que depuis quinze ans le taux de cotisation stagne, voire recule, que notre économie s’installe à la fois dans la récession et dans la fuite en avant capitaliste.
http://www.reseau-salariat.info/3d02042ea4f8daa3b5dda0f837ed0971
Voyons l’ampleur de la crise de 2008.
CADTM : Qui sauve qui ?
Petit rappel des épisodes précédents…
Dans les années 2000, les banques privées européennes disposent de beaucoup de liquidités Liquidité
Liquidités Capitaux dont une économie ou une entreprise peut disposer à un instant T. Un manque de liquidités peut conduire une entreprise à la liquidation et une économie à la récession. , notamment mises à disposition par la banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. américaine (FED), qu’elles cherchent à investir. Et c’est vers les marchés en pleine expansion des pays périphériques européens, dont la Grèce qui vient de rentrer dans la zone euro, qu’elles vont se tourner. Les banques européennes, en particulier françaises et allemandes |1|, vont alors largement augmenter leurs prêts aux banques grecques, qui vont à leur tour accroître leurs crédits, ou vont directement prêter à des ménages et entreprises grecs. Avec cet afflux de capitaux à des taux très attractifs, la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. privée explose en Grèce. Durant cette période les prêts faits aux ménages grecs ont augmenté de 600 % et ceux aux entreprises de 300 %. Les banques européennes rachètent aussi des filiales de banques grecques ou prennent des parts dans les banques grecques (par exemple la Société Générale dans Geniki ou le Crédit agricole dans Emporoki |2|). Booster l’économie grecque via le crédit était d’autant plus intéressant que cela permettait aux entreprises européennes d’élargir leurs débouchés en vendant leurs marchandises aux Grecs.
http://www.cadtm.org/Qui-sauve-qui,13640
En ce moment, se développe une expertise qui indique clairement qu’une autre économie est possible, sur des bases qui n’ont plus rien à voir avec le système financier coupe gorge actuelle. Voyez les dommages collatéraux : Moyen-Orient, Vénézuéla.….
Mais pour cela, il faut se donner à voir globalement. L’histoire récente du système néo-libéral, qui avec dérèglementation Thatcher-Reagan et la crise 2008, ont permis la consolidation de l’économie à valeur ajouté financiarisé et de son plan d’affaire endettement ‑austérité.
Il y a un potentiel révolutionnaire qui pointe, mais il ne faut pas tomber dans les pièges classiques des promesses (concessions artifices) et des récupérations des idées (revenu de base) et vous croyez le PS-Hamon. Prêter attention : Trudeau a renié systématiquement ses 12 travaux, la tactique classique de néo-libéralisme (je vous ai compris, je vous ai entendu, nous avons fait notre examen de conscience.…). Trump, un CHOW point. L’Amérique Latine est dans le collimateur.…Un nouveau Moyen-Orient ? Bien , possible, le complexe militaro-industriel-bancaire ne fait pas de politique, seulement des affaires, ce qu’a clamé la multinationale française pour la construction du MUR US-Mexique. Quel qu’un peut rappeler le nom de la multi française.
La révolution appelle a un nouveau pacte social. Ne nous laissons pas récupérer.
Mais personne ne souligne, Attac, CADTM, le PARDEM, le PRCF, le nouveau parti anti-capitaliste. Il y a les militants, les syndiqués impliqués, les groupes sociaux, les associations étudiantes qui peuvent mettre la main à la pâte pour concevoir la nouvelle économie.
Écoutez, le système complexe monétaire (finance, étatique, investisseur, spéculatif.…) est un montage qui s’est complexifié et sophistiqué. C’est un montage basé sur des intérêts évidents aujourd’hui.
La vue globale et le questionnement, voilà la réalité.
Krishnamurti : pour vous est-ce une idée ou un fait.
Ce qui est remarquable, c’est l’initiative de JLM de se présenter indépendant pour les présidentiels, une manoeuvre pour contrer la récupération, bien sûr le PCF en voit le potentiel, mais le PCF a ses réflexes PS versus FN, le cercle vicieux. L’initiative m6r.Fr – JLM pour provoquer la VIe République dot la réussite est conditionnelle à la participation citoyenne-travailleur comme maître d’oeuvre*. L’initiative de France insoumise (plus de 200 000 de sympathisants es ?) qui a déclenché toute une série de réactions autant à droite qu’à gauche sans doute. Il n’y â qu’a voir les réalignements. Bien sûr, les avancés du revenu de base dans les esprits n’y sont pas étrangères, mais il s’agit plus d’une tendance de récupération à ce moment-ci, principalement par le PS-Hamon. Mais, les médiats du patronat gonflent Macron, ni de gauche ni de droite (c’est à dire à droite, n’est-ce pas**), pour le scénario encore, contrer le FN, ce qui risque de favoriser la droite. Donc reconduire le tandem, PS fausse gauche et vrai droite. C’est exactement la situation politique des US, le tandem démocrate-républicain, les deux côtés de la même médaille, la médaille étant le patronat.
Le MFRB peut faire parti de la solution ou du problème. Et votre vision partielle sonne le clientélisme, la division dans la division, sous-classe dans la classe moyenne qui a de moins en moins de cohérence tant, une partie se présent plus comme une petite bourgeoisie qui vit la peur de perdre ses acquis, les mieux placés les consolides, enfin selon leur endettement ou pas.
Seul la vue d’ensemble peut nous donner accès aux tenants et aboutissants, aux causes et aux acteurs responsables. Le questionnement bien mener peut mener aux solutions et à la stratégie adéquate.
Question. Quelle alternative ?
Question. L’objectif fondamental ?
* maître d’oeuvre. Qu’est-ce qui rassemblerait la population et à s’impliquer
** à droite. Les médiats ont une influence certaine, n’est-ce pas. Comme de récupérer et même démolir toute idée, et le revenu de base ne fait pas exception. Il y a tellement d’exemples sur la puissance des médiats de monter puis de descendre toute idée, dont, du moment que les médiats n’en parlent plus, tout tombe dans l’oublie. Il faut comprendre que quand les médiats en parlent, de tout et de rien, l’objet traité prend consistence, soit négativement soit positivement, mais le silence médiatique tombe dans l’oubli. Ici, il est question des propriétés du méta conditionnement, nos habitudes de pensée selon que le questionnement et la vision d’ensemble est inscrite ou non dans les moeurs.
Un coup que vous aurez pris conscience des deux articles soulevés dans mon dernier commentaire ci-haut.
Lisez : Crime contre l’humanité, l’ultime retour des barbares. Le modus operandi qui reconduit le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme, la source des malheurs humains.
Et seul la vision global peut nous en sortir.
Mais voyez-vous clairement que ce phénomène est la source ?
Que l’éradication de la pauvreté est le fondement de la stratégie de l’agenda politique ?
Mais continuer vos commentaires économiques, il faut bien connaître comment ça marche la mécanique.
Mais aller plus loins, essayer de concevoir une autre mécanique.
Nous entrons dans une nouvelle phase, l’expertise systémique-économique va bon train, il s’agit maintenant d’atteindre la population en générale pour qu’elle voit le système tel qu’il est et qu’une alternative (l’expertise) est possible et qu’elle est entre nos mains, nous le Peuple. Les instances ( partis de gauche, militants et ci„ CADTM et ci.…) peuvent accompagner le processus, accompagner, car c’est le peuple Souverain qui doit être le maître d’oeuvre. Et Cuba a démontré que la démocratie directe fonctionne.
Dans mom prochain commentaire je présenterai le commentaire qui dévoile enfin que la démocratie existe bel et bien. Je m’excuse pour mes longueurs.
Mais je vais vous laisser respirer un peu.
Car je viens de voir un formidable élément d’unification, Que je mettrai à point nommé.
Mais après la démonstration Cubaine que la démocratie directe est efficiente. Mais demeure la question de l’organisation d’un tel phénomène ?
Nous entrons dans le changement de Paradigme. Soyez assurer que ma confiance dans un Nouveau Monde Possible mérite une grande humilité malgré les apparences, le su et le non su (Korzybski).
En ce moment le mouvement du changement est éclaté, son potentiel. Mais l’union coordonné sera d’une puissance qui va nous dépasser, aussi, ne nous trompons des objectifs fondamentaux et du pacte social qui devra être à la hauteur. L’objectif fondamental déterminant réside dans l’éradication de la pauvreté matérielle qui reconduit la pauvreté intellectuelle. L’union coordonnés va planter le néo-libéralisme qui réagira, méta conditionnement oblige. Ils se servent des recherches en psychologie sans en comprendre la nature réelle, et cela est impardonnable. Voir le documentaire.
Les enfants de la surconsommation
https://www.youtube.com/watch?v=2_toC3AYsj8
Je recommande la lecture du chapitre 1 du livre de JM Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Chaque militant et syndiqué impliqué devrait avoir une bonne boîte à outil, et sortir le bon outil à point nommé.
Je suis persuadé que nous sommes sur le point de renverser la vapeur.
Mais le hic est le domaine de la sécurité qui est devenu très lucratif, à travers la marchandisation de nos vies. Mon frigidaire aura bientôt des informations sur moi, prêt à les transmettre à qui ? Ce qui, aura à répondre, car s’immiscer dans la vie des autres sans permission est un crime point barre, Et c’est pas leur contrat (internet) qui fera la différence, tellement leur contenu de contrat est alambiqué, et long, et que sans doute seul les avocats spécialisés sont capables d’interprétés, pas d’expliqués, mais interprétés. Voyez-vous la subtilité.
Un manipulateur n’explique pas, il manipule point.
Donc, les familles qui ont un membre dans la police (militaire.….) ont à le ramener à la raison.
Ceux qui ont un membre dans le crime organiser, le dénoncé point.
Nous n’avons plus à être passif face au crime organisé. Il faut l’éradiquer point barre. Avis aux autorités, le laxisme n’est plus de mise.
Bonjour.
À lire l’ article ou de la pure démagogie.
La belle « démocratie » de Fidel Castro
par Sylvain Rakotoarison (son site)
jeudi 1er décembre 2016
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-belle-democratie-de-fidel-186934
Le commentaire sur la démocratie directe
Jacques-François Bonaldi 1er décembre 2016 19:34
Puisque vous nous présentez votre vision condescendante et hautaine de la « démocratie cubaine », même si elle fait de clichés et d’a‑peu-près, vous voudrez bien, j’espère, lire la mienne : elle est tirée d’un livre sur Cuba qui sera publié prochainement sur Internet.
Bien à vous
Jacques-François Bonaldi (La Havane)
Que se passe-t-il dans le pays si vilipendé en matière de « démocratie », où, à en croire la presse internationale, sévit la féroce dictature de deux frères impitoyablement accrochés au pouvoir comme des arapèdes à leur rocher depuis plus d’un demi-siècle ? Eh bien, il s’avère que toutes les grandes décisions, toutes les lois capitales touchant l’ensemble de la société et la vie des citoyens sont, non seulement votées en fin de parcours, mais encore, dès le départ, analysées, consultées, amendées par l’ensemble de la population à travers ce qu’on appelle ici les organisations sociales et les organisations de masse (d’aucuns les appelleraient aujourd’hui d’un terme plus à la mode : la « société civile »…), à savoir les Comités de défense de la Révolution (CDR) institués au niveau de quartier, la Fédération des femmes cubaines (FMC) qui regroupe volontairement les membres du sexe féminin à partir de quatorze ans, l’Association nationale des petits agriculteurs (ANAP), qui rassemble les paysans privés, la Fédération des étudiants (FEU), la Fédération des élèves de l’enseignement secondaire (FEEM), autrement dit les lycéens, la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), qui concerne tous les travailleurs. Le premier exemple de ce débat intense étendu à tous les secteurs de la société cubaine remonte à 1975 – 1976 quand, une fois dépassée la pire époque de lutte de classes et de combat ouvert contre l’impérialisme étasunien, la Révolution cubaine décida de s’ « institutionnaliser » et se dota d’une Constitution inscrite dans les fibres même de la nouvelle société : son avant-projet fut discuté, à compter du 10 avril 1975, par 6 216 000 personnes dans des milliers de réunions d’un bout à l’autre du pays. La commission constituante créée dans ce but prit en considération les modifications proposées à l’Introduction du texte et à 60 des 141 articles ; le Premier Congrès du Parti communiste (décembre 1975) approuva cet avant-projet qui fut soumis, en février 1976, à référendum : 5 602 973 Cubains, soit plus de 98 p. 100 des électeurs, l’entérinèrent. Cette Constitution, promulguée le 24 février 1976, fut soumise à ce même processus en 1992, quand, les circonstances internationales et donc les conditions de survie nationales de la Révolution ayant radicalement changé, elle fut remaniée dans un certain nombre de ses articles clefs, débattue dans tout le pays puis adoptée par référendum. En juin 2002, face à la politique extrêmement agressive de l’administration Bush fils, résolument décidée à obtenir ce qu’aucune des précédents n’avait obtenu, liquider la Révolution cubaine, 8 198 237 Cubains votèrent un amendement à la Constitution aux termes duquel le socialisme à Cuba était irréversible et irrévocable (soit dit en passant, la Constitution française a prévu ce même cas de figure puisque son article 89 stipule : « La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision ») et qu’aucun gouvernement ne peut établir de relations avec une nation étrangère en butte à des pressions ou à des menaces.
Ce fut le cas, toujours dans les années 70 et 80, du Code de la famille. Ce fut le cas, dans ce même contexte de Période spéciale, pour les lois économiques et sociales modifiant un certain nombre de règles du jeu, qui furent toutes analysées auparavant dans ce genre d’assemblées (sans référendum cette fois-ci). En 2008, ce fut celui de la nouvelle Loi de sécurité sociale qui, non par motivation idéologique néolibérale, mais à cause de circonstances économiques et démographiques contraignantes dans un petit pays sous-développé (pour cause de vieillissement de la population, il manquera 700 000 bras d’ici 2018), éleva graduellement l’âge de la retraite de 55 ans à 60 ans pour les femmes, et de 60 à 65 ans pour les hommes, institua une petite prise en charge par les travailleurs de la sécurité sociale et modifia le nombre d’années de travail. Le Code du travail, qui datait de décembre 1984, fut débattu dans les mêmes conditions voilà quelques années.
Dans un autre contexte, en 2011, le parti soumit ses Orientations de la politique économique et sociale du parti et de la Révolution, non simplement à ses militants, mais à l’ensemble de la population, car il estimait que ce document capital qui trace la voie à suivre dans la « modernisation et l’actualisation du modèle économique et social de Cuba » pour les prochaines années, devait être analysé, débattu et amendé par l’ensemble de la population. Et celle-ci le fit pendant des mois : 163 079 réunions réunissant 8 913 838 participants (cellules, centres d’étude, centres de travail, quartier, CDR, etc.) qui firent 3 019 471 interventions regroupées finalement en 781 644 opinions, dont plus de 395 000 furent finalement acceptées et servirent à la reformulation des 291 Orientations initiales pour les augmenter jusqu’aux 313 Orientations finales que le Sixième Congrès du parti communiste adopta en avril 2011.
Et c’est justement parce que, en avril 2016, le Parti, jugeant que le Septième Congrès serait centré sur l’analyse de la mise en œuvre de ces Orientations et qu’il ne s’agissait, somme toute, que du suivi du précédent, n’a pas soumis les documents correspondants au même débat public que des militants et des secteurs de la population ont estimé qu’il manquait quelque chose et que, soumis à cette pression, le parti a décidé de ne considérer les documents comme définitifs que lorsqu’ils auront été débattus dans les prochains mois par les organisations sociales et les organisations de masse ! Si bien qu’à compter du 12 juin et jusqu’au 22 septembre 2016, les deux documents clefs débattus au Septième Congrès du Parti communiste et engageant l’avenir de la nation seront discutés par l’ensemble de la population dans les centres de travail et à travers les organisations politiques et de masse qui regroupent l’ensemble de la population, à savoir : « « Projet de Conceptualisation du modèle économique et social cubain de développement socialiste » et « Projet de Plan national de développement économique et social d’ici à 2030 : Proposition de vision de la nation. Axes et secteurs stratégiques ».
De même, il a été annoncé qu’au moment opportun la population devra débattre de différents amendements à introduire dans la Constitution pour l’ajuster une fois encore aux modifications apportées dernièrement à l’ordre économique du pays, puis les approuver par référendum.
Que je sache, rien de ce genre n’existe dans les si « démocratiques » États-Unis, pas plus d’ailleurs qu’en Europe… Dois-je rappeler que la classe politique française a voté en 2008 (rien moins qu’à Versailles, de si sinistre mémoire pour le peuple révolutionnaire, quel symbole !) une profonde réforme de la Constitution française, et tout ceci en catimini, sans que ledit peuple ait eu son mot à dire. Les syndicats ont-ils eu quelque chose à voir, fût-ce de loin, avec la loi Macron ? Une seule des lois ou décisions néolibérales d’un gouvernement censément « socialiste » a‑t-elle discutée avec les travailleurs ou la population ? De quoi se plaignent les travailleurs français et pourquoi sont-ils descendus dans la rue et font-ils grève depuis deux mois sinon parce que, justement, la loi du travail (oui, « du », parce que je me refuse à écrire ce français qu’on prendrait pour de l’anglais !) a été préparée sans leur participation et « votée » par l’Assemblée nationale à coup, une fois de plus, de 49.3 ? Dois-je rappeler comment a été entériné le nouveau traité de Lisbonne, ou le mépris par lequel on a traité le vote irlandais, ou encore, dans un autre contexte, la façon dont on a fait la guerre à Hamas parce que le peuple palestinien de la bande de Gaza avait « mal voté »… !
Question. Comment se passe les élections démocratiques aux US ?
Quoi-que le 49.3 trouvera son utilité pour la bonne cause. À arroseur arrosé pont barre.
Le 49.3 devra quand même être discuté.
Bonjour.
Trump, est le 4è à la suite de Busch-père, Busch-fils et Obama (prix nobel de la paix), prépare-t-il l’ouverture d’une nouvelle boîte de Pandore : l’Amérique Latine. Incapable de refermer celle du Moyen-Orient, les US s’entichent de boîte de Pandore.
Après la chute du Mure de Berlin, la Russie du célèbre alcoolique était invité à la table de la Mondialisation, ce qui ouvrit les portes des affairistes de tout bord du PÉTROLE, le premier pas dans le piège, puis il y eu la crise 2008, ensuite le cou d’état en Ukraine et le dérapage vers la guerre quasi civile avec les sanctions, les menaces et maintenant la concentration militaire de l’OTAN aux frontières de la Russie. Pendant ce temps le terrorisme a pris une ampleurs telle qu’elle se revendique l’état islamique, à ce moment-là, la Russie vient prendre position pour la Syrie envers la communauté internationale suiveuse des US. Maintenant avec l’affaire SARIN et la frappe Trump (plus de 50 missiles tomahawk__un véritable insulte aux Peuples Amérindiens disséminé au XVIIIè siècle), le piège se referme et les geôliers en font leur UNE médiatique. Seul une enquête «« intègre »» pourrait faire la lumière.
Mais, il faut retenir que ce signal (la pluie de missiles) annonce la nouvelle boîte de pandore : l’Amérique latine.
Après le coup d’état judiciaire au Brésil et Macri en Argentine.….….. Les institutions démocratiques progressistes (Mercosur…Alba.….) sont affaiblies mais pas sans rapport de forces malgré tout, pour l’instant. Mais la droite a un regain de présomptions.
C’est le Vénézuéla qu’il faut abattre et il ya une instance qui prépare les dossiers : Freedom House.
Venezuela-Etats-Unis : Le rapport Freedom House, l’intervention toujours envisagée
Publié le 10 Mars 2017 par Bolivar Infos
Le principal critère pour déterminer le niveau de « démocratie » selon Freedom House est, en définitive, l’affinité idéologique des pays en question avec la doctrine de Washington. En 2005 – 2006, cette ONG évalue le Gouvernement du Commandant Chávez. Le rapport note que le Gouvernement vénézuélien à ce moment-là, « avait des politiques anti-Etats-Unis, anti-libre commerce tout en ayant des liens étroits avec Cuba et les organisations de gauche de l’hémisphère. »
http://bolivarinfos.over-blog.com/2017/03/venezuela-etats-unis-le-rapport-freedom-house-l-intervention-toujours-envisagee.html
Posons-nous la question, le revenu de base, mais plutôt les discussions autour du revenu de base ne pourraient-ils pas être aussi un point de départ pour jeter un regard sur l’ensemble de la problématique, ou du moins sur des sujets qui semblent ne pas avoir de rapport directe, mais est-ce bien le cas (?), le pays qui appliquerait le revenu de base sans condition risquerait sans doute un retours de fronde du néo-libéralisme ?
En ce moment, la France connaît un re-brassage politique avec l’avènement de la FI et de l’initiative de JLM à se présenter seul aux présidentielles. Qui sait ?
En tout cas il y a un momentum pour la gauche, quelque soit les résultats, de se reconstruire.
En tout cas, les deux avenues que sont le revenu de base et le salariat doivent mettre en relief le programme du CNR. Pourquoi ?
Parce qu’à y regarder de plus près le tout PUB à la Cotisation, ne serait-ce pas la nouvelle économie.
La cotisation n’est pas un coût sur le travail, c’est une contribution décisive au PIB qui change le sens du travail.
Le taux de cotisation est passé de 0% du salaire brut plafonné dans les années 1920 à 16% dans les années 1930, après la législation sur les assurances sociales et sur les allocations familiales et à 32% en 1945 avec la sécurité sociale. Les luttes salariales ont permis d’imposer à nouveau son doublement entre 1945 et le milieu des années 1990, où il atteint 66% du salaire brut total (22% de cotisations dites « salarié » et 44% de cotisations dites « patronales »). La sécurité sociale n’est pas une « dépense publique » financée par un « prélèvement obligatoire » : c’est une production publique qui génère un ajout de valeur anticapitaliste. Et c’est parce que depuis quinze ans le taux de cotisation stagne, voire recule, que notre économie s’installe à la fois dans la récession et dans la fuite en avant capitaliste.
http://www.reseau-salariat.info/3d02042ea4f8daa3b5dda0f837ed0971
Une économie détachée des théories labyrinthiques économiques de l’Au-delà néo-capitaliste (tritisation et ci., ses institutions redondantes et les « petits centres de placement » qui poussent comme des champignons, le fonds vautours, les paradis fiscaux et la fiscalité archi complexe des états de droits-faillites.
L’économie est un montage, ce n’est pas une science, mais l’utilisation de formules complexes mathématiques, qui sont des outils de la science, font l’image. L’IMAGE, et à l’aide des discours aux allures du pragmatisme le tour est joué, c’est tout. Les institutions redondantes et le formatage universitaire sont le fondement de l’économie, c’est un montage.
Il faut regarder d’une autre façon la bourse et questionner. La vue d’ensemble et le questionnement feront tomber l’économie libérale.
Et nous avons une expertise sur la nouvelle économie affranchie de la duperie, elle est à porté.
Soyons sûr d’une chose, si ça correspond pas aux critères néo-capitaliste, c’est du communisme point barre.
Le bien et le mal, voilà.