Les auteurs Bernard Friot et Baptiste Mylondo, tous deux professeurs dans l’enseignement supérieur, proposent le salaire à vie pour l’un, et le revenu inconditionnel pour l’autre. Le but de la discussion, organisée par la revue Ballast et le bar-restaurant le Lieu-Dit, était de mieux comprendre les convergences et les divergences de ces deux propositions de réforme économique, qui sont souvent confondues malgré elles. Ce compte-rendu non exhaustif restitue ce que je tire personnellement de cette discussion.
Une convergence partagée : reconnaître toutes les formes de travail, indépendamment de l’employeur
Les deux auteurs partagent un objectif de sortie du capitalisme, en libérant le travailleur de son employeur, et en reconnaissant toutes les formes de travail.
Baptiste Mylondo considère que tout membre d’une société produit quelquechose d’une façon ou d’une autre, y compris un marginal ou quelqu’un qui passe du temps avec ses amis à jouer à la belote, sous forme de lien social. Tout membre d’une société peut donc être considéré comme producteur. Chacun mérite donc un revenu versé de façon forfaitaire, sans aucune condition préalable. Pour avoir un sens, ce revenu doit être suffisant, de façon à ce que la survie de chacun dans la société ne dépende pas des employeurs.
Bernard Friot fait quant à lui appel à la théorie marxiste, pour laquelle le propriétaire lucratif (« parasite », « armée d’occupation ») prélève sa part sur la valeur produite par le travail sans être utile. Les travailleurs doivent prendre conscience qu’ils n’ont pas besoin de propriétaires pour produire. Le système de santé français, avec ses salariés, ses retraités, ses hôpitaux, ses logements, s’est construit sans aucun recours aux capitaux privés tout en permettant aux médecins libéraux de bien gagner leur vie. Or, aujourd’hui ce sont les employeurs qui décident qui reçoit un revenu (donc qui travaille et possède un statut social). Or, ce sont les seuls travailleurs qui ont la légitimité de définir ce qui doit être produit, et de quelle façon. La classe ouvrière doit donc passer à l’offensive et poursuivre la « révolution du salaire », dont une partie est déjà prise en main par les travailleurs à travers la cotisation sociale. L’objectif à atteindre selon Bernard Friot est d’imposer un taux de cotisation sociale maximal, pour pouvoir financer un salaire à chaque travailleur pour toute sa vie, sans révision à la baisse en cas de chômage ou de retraite. Les fonctionnaires bénéficient déjà de ce salaire à vie.
Une divergence selon Baptiste Mylondo : le revenu inconditionnel permet de sortir du productivisme, pas le salaire à vie
Baptiste Mylondo se réclame de l’antiproductivisme, et précise que cette filiation politique est différente de celle de Bernard Friot (issu du syndicalisme).
Baptiste Mylondo propose de développer les sociétés coopératives. Il a lui-même fondé une société coopérative il y a 10 ans qui marche bien. Avec un revenu universel suffisant, les travailleurs seraient libérés du besoin de travailler pour survivre, et pourraient alors créer une économie sociale et solidaire. Ils pourraient refuser de se soumettre à un employeur dont l’intérêt est de produire un maximum, sans tenir compte des conséquences pour la société et pour la nature.
Un revenu inconditionnel permet donc de couvrir ses besoins vitaux, de vivre sobrement sans emploi et sans prendre part à des entreprises productivistes. Le problème du salaire à vie est que si les travailleurs doivent continuer à produire en contrepartie d’un salaire, cela ne garantit pas la sortie du productivisme.
Enfin, il remarque qu’une économie basée sur le salaire à vie, où tout travailleur aurait un statut proche de celui du fonctionnaire, peut difficilement co-exister avec un système marchand.
Une divergence selon Bernard Friot : le salaire à vie permet de sortir du capitalisme, pas le revenu inconditionnel
Bernard Friot est globalement hostile au revenu inconditionnel, car il ne permet pas de sortir la classe ouvrière, qui restera toujours l’unique productrice de valeur, du mépris dans lequel elle est tenue. Le revenu inconditionnel propose simplement que l’on « jette du pouvoir d’achat », et crée une classe de « sous-hommes ». Cela n’incite pas les travailleurs à prendre le pouvoir.
Les partisans du revenu inconditionnel ne précisent jamais comment on « assèche la centralisation capitaliste » comme l’a fait avec succès le système de santé français. L’économie sociale et solidaire restera pour lui une niche sans prise du pouvoir par les travailleurs, et ne permettra pas de lutter contre Google, Uber ou AirBnB. Ces nouvelles formes de capitalisme ont précisément besoin du revenu inconditionnel pour se débarrasser des travailleurs.
Une personne dans la salle a fait remarquer que la fondation Jean Jaurès (liée au Parti Socialiste) a étudié plusieurs scénarios de revenu de base dans un rapport, qui se traduisent par la remise en cause de la Sécurité Sociale.
Enfin, un revenu de base de 1000 € pour chaque Français représenterait 700 milliards à trouver par an, soit près de la moitié de la valeur totale produite (PIB). Il ne resterait alors plus grand-chose pour les salaires.
Mon avis : le mode de création de la monnaie ne devrait pas rester un point aveugle dans la discussion
En acceptant d’utiliser toutes les potentialités de la monnaie en tant qu’outil révolutionnaire, les désaccords entre Bernard Friot et Baptiste Mylondo pourraient selon moi devenir anecdotiques.
Le revenu inconditionnel est un risque pour les détenteurs de capitaux. S’il est réellement garanti quelles que soient les contraintes budgétaires du pays, en recourant à la création monétaire s’il le faut (la « planche à billets »), il est de nature à diminuer la valeur de l’épargne inutile et donc « euthanasier les rentiers ». Il peut donc représenter une réelle conquête pour la classe ouvrière, à condition que la création de nouvelle monnaie soit bien dosée.
À l’heure des crises financières à répétition, la « Théorie relative de la monnaie » de Stéphane Laborde affirme que personne ne doit être privilégié dans l’émission de la monnaie. Pour tout projet d’émancipation, il faut de toute façon retirer aux banques ce privilège, et prendre une décision sur ce que doit être l’argent. La traduction mathématique du principe d’égalité dans la création de la monnaie est précisément le versement d’un dividende universel, pour chaque être humain. Il est d’ailleurs étonnant que la remise en cause de la monnaie bancaire actuelle soit généralement absente des débats qui ambitionnent de réviser en profondeur l’économie.
Il est possible d’expérimenter dès aujourd’hui de façon concrète une monnaie à dividende universel, avec le projet Duniter, basé sur la technologie Bitcoin. Le logiciel est librement téléchargeable sur ordinateur.
Illustration : Ballast.
Bonjour,
Les deux antagonistes ont tous les deux raison.
Baptiste Mylondo dit : le revenu inconditionnel permet de sortir du productivisme, pas le salaire à vie.
Bernard Friot dit : le salaire à vie permet de sortir du capitalisme, pas le revenu inconditionnel.
Le problème donc est de savoir si le travail et la rémunération sont compatibles avec le revenu universel. La monnaie est donc au coeur du sujet.
C’est que j’écris dans mon livre “L’ADN de Patricia”. Il faut changer la relation qui existe entre le travail et la monnaie. Autrement dit changer le comportement de l’être humain vis à vis de l’argent. Il faut donc libérer l’être humain de la contrainte de l’argent pour vivre. Je pense donc que le salaire à vie n’est pas la solution et que le revenu universel ne peut pas se faire tant que l’être humain ne sera pas libéré de la monnaie. je propose donc dans mon livre de conserver le monde capitaliste sur un marché de la richesse et de créer un autre marché libéré de l’argent pour vivre dans un esprit de convergence entre êtres humains et humanité : le marché de biens et de services vitaux.
Je vous invite à en savoir plus sur mon site : dubruly.free.fr .
Cordialement
Thierry
le salaire à vie… certes, je viens de voir la vidéo… le mieux de ce à quoi un marxiste pouvait encore arriver… au regard des revendications habituelles de la CGT et des troskystes de FO… mais au fond toujours cette idéologie du travail et du salaire… qui sanctifie que sans travail… pas de salaire ! – Bref, et les artistes et autres membres du monde culturel… aussi des salarié(e)s à vie… dont les oeuvres ou spectacles sont des produits économiques (voire sociaux)… à consommer ?!?
Quand le marxisme nous sortira-t’il du salariat ?
Bonne soirée et bon courage !
Je pense que le dernier chapitre mérite d’être relu…
“le mode de création de la monnaie ne devrait pas rester un point aveugle dans la discussion”
Vos commentaires limités à ces deux seules solutions me donnent l’impression que vous n’avez pas remarqué la troisième proposition dont parle l’auteur de l’article…
Voici un lien vers un blog qui résume autant que possible cette 3ème théorie sur le point de passer au stade expérimental : https://moul.re/blog/
la monnaie résume et initie l’économie… à mon sens… Alors “parler” de monnaie “libre” me semble quelque peu à côté du sujet… d’autant que la question du revenu de base ou du salaire à vie sont chacune une solution politique… qui n’a que marginalement à voir avec la création monétaire… notamment si on se permet de lire les précédents articles, parus sur le site du MFRB, se référant à l’instauration d’un revenu de base… dont je suis partisan, il va sans dire…
[d’autant que la question du revenu de base ou du salaire à vie sont chacune une solution politique… qui n’a que marginalement à voir avec la création monétaire…]
N’est-ce pas justement là qu’est le problème ? à quoi bon faire une politique qui n’a pas prise sur ce qui la conditionne ?
La politique se comporte en pompier de la création monétaire pyromane de l’argent dette.
Si la création monétaire est régulée par la simple existence de l’individu, il n’y a plus d’incendie à éteindre, toutes les données sont connues d’avance donc infalsifiables. Évidemment ce qui est souvent reproché à cette monnaie libre c’est justement qu’elle est tellement prévisible qu’on ne peut en prendre le contrôle au bénéfice d’un seul contre le grand nombre.
Notre esprit rapineur séculaire s’accommode mal de l’impossibilité de “tricher”.
Une économie stable grâce à une création monétaire prévisible permet une politique non de régulation des abus, mais d’intérêt général.
Si un employé touche un revenu de base ou inconditionnel, il est bien évident que la main d’oeuvre ne figure plus dans le prix de vente du produit, chaque produit vendu voit son prix baisser ce qui revalorise d’autant le revenu de base, et une possibilité de relance pour ceux qui rentreront dans ce système les premiers il y a d’énormes conséquences pour ce système
Au regard de votre propos, je me vois contraint de vous répondre !
A contrario de ce que vous pensez, la création monétaire n’est pas découplée de l’activité économique, du fonctionnement du marché de l’économie mondiale, voire “nationale”… mais elle est le résultat de la propriété privée des moyens de production et donc de l’appropriation privée des marchandises qui en sont le résultat ; la création monétaire, de ce fait, est là pour permettre la circulation et l’échange de ces marchandises et elle est, elle-même, en conséquence aussi une marchandise.
La création monétaire ne saurait donc pas être motivée et initiée par quelques banquiers véreux et cupides, secondés par quelques politiciens complices, avides, les uns et les autres, de s’enrichir au dépend de tout quidam… Ca, c’est la vision complotiste des populismes auxquels peut se louer d’appartenir aussi le Front National, en France, comme n’importe quelle mode de pensées, plus ou moins actuelles, dont fait partie le récent engouement pour le bitcoin et autres possibles “monnaies libres”. Qui, si elles seraient à ce point libre, ne pourraient permettre la circulation et l’échange d’aucune marchandise sur le marché économique mondial comme “national” en n’y ayant pas, elle-même (comme marchandise), de valeur évaluée et répertoriée!!! – A ce point, si vous voulez vraiment avoir une connaissance vous permettant de maitriser la question, au-delà des effets de mode ravageurs, vous pouvez toujours lire le “chapitre sur l’argent” dans le manuscrits de 1857 – 1858 (“Grundrisse”), de Monsieur Karl Marx, qui, bien que je ne sois moi-même nullement marxiste, me semble être ce qui a été écrit de plus pertinent sur la question en l’état actuel de mes connaissances. Merci de l’envisager !
Par ailleurs, au-delà de la décision “politique” d’une instauration, le revenu de base et le salaire à vie sont chacune une solution politique en ce qu’elle font chacune état d’un projet politique, d’un projet de civilisation… divergeant en ce que la question du statut de l’artiste et par là, la question de l’être humain, homme comme femme, donc… la question de la liberté de création et par là, la question de la liberté de rémunération, en un mot, la valeur de l’oeuvre pour la civilisation et ainsi, l’initiative privée (individuelle ou collective) en général comme en particulier, etc, etc… ces questions qui se résument donc dans celle du statut de l’artiste est différemment et de manière divergeante abordée et résolue selon que l’on se réfère à demander l’instauration d’un revenu de base individuel et inconditionnel ou bien à demander l’instauration d’un salaire à vie…
Il faut se pencher sur la question et y réfléchir pour comprendre que l’instauration d’un salaire à vie, si elle louerait, certes, le travail, elle n’encouragerait, par contre, nullement l’initiative privée, donc la liberté de création comme de rémunération, et ne pourrait, malgré toutes volontés, que la juguler par le fonctionnarat qu’elle introduirait et privilégierait… – en effet, être “salarié(e) à vie” n’est, ni plus ni moins, que d’être et de devenir fonctionnaire ! (d’autres, en d’autres temps, auraient tout simplement dit : bureaucrate).
Voilà, je n’en dis pas plus pour l’instant et l’occasion et bien que cela serait possible et nécessaire au regard de la “vidéo d’usul” louant, par quelques montages oublieux de l’histoire réelle, la demande d’instauration d’un salaire à vie…
Cipriani, 1857 – 1858.…. Sauvons le minitel vous avez raison !
Comme tout français moyen, il ne semble pas envisageable pour vous de procéder autrement que par le systeme économique actuel visiblement.
Un peu d’imagination et de projection que diable…
Karl Marx a dit, Kaldor a montré que, Schumpeter a prouvé que.…Seriez-vous pour la plupart, victime d’un ancien temps ? La vérité est que la TRM vous fait peur mesdames et messieurs.
Cela voudrait dire que l’argent qui gère aujourd’hui notre vie à tous et profite plus à une minorité qu’à la majorité se verrait être en réalité distribué de manière quasi-égale à chacun et permettrait à ceux qui ne travaillent pas de pouvoir tout de même vivre décemment(oui parce que le travail dépend de ce que la population dépense hein il ne faut pas l’oublier donc si personne n’achète, plus de production donc plus de travail et blablabla cercle vicieux, c’ est très bien les cours d’éco sont bien rentrés donc je ne vous apprends rien). Diantre ! Me serais-je emporté ?
Sachez que je suis navrée de voir un esprit fin tel que le votre ne pas déceler l’opportunité qu’est la théorie relative de la monnaie. Si vous avez un intérêt particulier concernant l’économie je vous recommande de vous informez sur #DUNITER, aussi pompeuses soient vos phrases…
Cordialement
Votre réponse me prête à penser une fois de plus que vous ne souhaitez pas quitter votre siège pour voir la scène sous un autre angle.
Vous me proposez Karl marx, très bien. Je vous propose Stéphane Laborde.
(l’avantage étant qu’il peut s’exprimer lui même)
Chaque siècle aura eu ses théoriciens contestés, c’est ainsi…
Nota 1 : je suis navré que vous me compariez aux milieux FN et complotistes que j’exècre.
Nota 2 : ais-je dit que le bitcoin était une monnaie libre ou symétrique ? S’il vous plaît, documentez vous sur la TRM et ensuite parlons si vous voulez bien autour du même sujet…
Nota 4 : d’ailleurs, ais-je seulement parlé de bitcoin ?
Merci pour votre réponse commentée… – vous n’avez certes pas évoqué expressement le bitcoin et c’est moi qui l’ais fait en l’y rangeant, malencontreusement ou pas, dans ce que vous appelez “les monnaies libres”… Mes excuses donc si je l’ais fait malencontreusement !
Néanmoins, je persiste et signe qu’il ne saurait exister de “monnaie libre” en système capitaliste ! – je ne vais pas répéter mon argumentaire à ce propos mais tout au plus le compléter en terminant ma phrase : “La création monétaire, de ce fait, est là pour permettre la circulation et l’échange de ces marchandises et elle est, elle-même, en conséquence aussi une marchandise incarnée dans la monnaie, son produit.”
Je persiste d’autant que vous écriviez, dans un commentaire précédent, qui a d’ailleurs suscité ma précédente réponse : “la politique se comporte en pompier de la création monétaire pyromane de l’argent dette.” – où je me trompe ou bien il est évident que vous comprenez la création monétaire, de par l’action de la politique, comme étant découplée de l’activité économique, du fonctionnement du marché économique mondial… or, il n’y a rien de plus faux que votre argumentation (les politiciens qui font marcher la planche à billet date, au moins du siècle dernier et d’autres pays que de ce qui est la réalité en France et depuis, 1999 et 2002, de ce qui relève de la zone euros et de l’euro comme monnaie).
De fait, c’est cet argumentaire quant à “la politique” se comportant, etc… qui m’a amené à ouvrir mon argumentation contre la vision complotiste des populismes dans lesquels je range, d’ailleurs, le Front National, qui… évidemment si il venait au pouvoir, en France, en réintroduisant le Franc comme monnaie ne manquerait pas… de faire marcher la planche à billet pour (re)évaluer cette monnaie… – en bref, également navré, mais je ne vous compare pas aux milieux FN… j’ai seulement argumenté en quoi l’action que vous présupposez de la politique dans la création monétaire en relève.
Enfin, il va de soi qu’il n’y a, jusqu’à présent, aucune raison raisonnable qui puisse m’amener à voir la scène de la création monétaire sous l’action du marché économique mondial sous un quelconque “autre” angle… Mais, je ne manquerai pas de m’informer quant à savoir qui est Stéphane Laborde… Tout en vous assurant, croyez le bien, que je ne fais ni l’interprète, ni le “porte-parole” de Monsieur Karl Marx qui s’exprime par lui-même en ses manuscrits… d’ailleurs traduit et disponible en Français depuis au moins le siècle dernier…
Un mot encore : je persiste dans le fait que l’instauration d’un revenu de base ou d’un salaire à vie ne relèverait pas de la création monétaire (assez d’études disponible dans les articles sur le site du MFRB le démontrent), c’est à dire : de la planche à billet par quelques politiciens qui soient…
En espérant que, cette fois-ci, nous nous serons compris et que notre échange de commentaires aura été fructueux. Merci pour votre attention !
Petite précision encore… que la politique ne puisse plus se comporter en pompier de la création monétaire, c’est bien là ce qui fait pleurer de rage et de dépit les populistes souverainistes à la Montebourg ou à la Mélenchon souhaitant nous faire penser que ce rôle de pompier de la création monétaire était auparavant possible et pourrait le redevenir, alors qu’en réalité… sur le marché économique mondial, ce qui détermine (entre autres conditions comme, par exemple, la productivité) les valeurs des marchandises offertes, ce n’est, non pas la main invisible de ce marché, mais bien les milliers et millions de mains des consommateurs et des consommatrices par leurs demandes… et donc aussi notamment la valeur de la marchandise monnaie “nationale”… Que cela soit maintenant, demain comme cela fut auparavant, par le passé… lorsque ces politiques complotistes pouvaient sembler avoir une incidence de pompier de la création monétaire par le fonctionnement “souverain” de la planche à billet nationale…
De tout temps et à toutes époques, ce fut, c’est et ce sera les consommateurs et les consommatrices qui furent, sont et seront souverains et souveraines dans le fonctionnement du marché économique mondial… et c’est bien ce qui fait son dynamisme comme son incertitude actuelle… son imprévisibilité prévisible au futur hors des politiques sociales seules à même de le soutenir et de l’impulser et notamment hors de l’instauration d’un revenu de base…
Bref, il va de soi, que si le revenu de base serait dépendant de cette planche à billet, de la création monétaire, alors sa valeur, pécuniaire, serait tout à fait relative si ce n’est négative, sur le marché économique, pour chacun et chacune le percevant… – eh oui, ce n’est pas en émettant “souverainement” de la monnaie que se résout la valeur de chaque marchandise !
Ce sont les consommatrices et les consommateurs qui sont les réel(le)s souverain(ne)s de la valeur de la monnaie !
Comme quoi, le temps des politiques pompiers souverains est révolue…
Bonjour,
Comme vous le dites à bon escient ce sont les consommatrices et les consommateurs qui sont les réel(le)s souverain(ne)s de la valeur de la monnaie. Cependant il y a deux sortes de consommateurs les uns qui dépenses sans compter et qui consomment des objets de richesses et les autres qui dépensent pour manger boire et se loger accessoirement parce qu’ils ne peuvent pas plus. Malheureusement ce sont les uns qui fixent la valeur de la monnaie et qui rendent les denrées inaccessibles aux autres. L’utilisation de la planche à billet est toujours la solution employée pour satisfaire les banques pas pour résoudre les problèmes de consommation parce que de toute façon un consommateur qui ne peut pas consommer avant ne le pourra pas plus après la création de la monnaie. Il faut raisonner différemment de notre système actuel et revoir certaines hypothèses du problème. Je vous propose de laisser de côté un instant les discours de karl Marx ou les grandes théories relative de la monnaie … qui ne prennent pas en compte ni le critère humain ni le critère environnemental dans leur discours. je vous invite à lire mon livre sur une nouvelle façon d’envisager l’avenir en créant un revenu universel actif dans un nouvel esprit de convergence entre l’être humain et l’humanité tout en conservant notre système que nous aurons du mal à changer et que nous garderons pour satisfaire la cupidité de l’homme, et en créant un système parallèle avec une monnaie dématérialisée qui n’aura cours que sur un marché de biens et de services vitaux que nous devrons créer un jour c’est inéluctable afin que tous les êtres humains puissent consommer pour vivre mais pas pour s’enrichir, ce sera le rôle du travail ! D’ailleurs certaines associations ont déjà créé ce marché seulement il n’est pas accessible à tous. Je pense au resto du coeur par exemple . C’est tout à fait possible et cela règlera beaucoup de problèmes qui ne trouveront pas de solutions si nous continuons à faire l’autruche. Le comportement de certains milliardaires comme Bill Gates devrait nous interpeller.
Alors voilà je ne vais pas réécrire mon livre ici je vous invite donc à le lire sur mon site dubruly.free.fr. Il est gratuit et en accès libre en format .pdf
Le titre : “L’ADN de Patricia”
Pour vous rassurer je n’ai rien à gagner, j’ai 65 ans mais je pense qu’il faut réfléchir autrement à la question du revenu universel dont je suis un fervent partisan mais pas sous la forme d’une nouvelle aide sociale qui ne fera qu’aggraver les injustices.
Mon site : dubruly.free.fr
Mon blog : enigme-de-patricia.over-blog.com
Cordialement
Thierry
J’entends bien votre argumentation et dans un système exclusivement capitaliste il est dans son ensemble assez pertinent.
Le fait est que nous sommes dans une période ou les technologies numériques initient des modèles disruptifs importants et non jugulables. Les VTC,rbnb, uber etc… sont autant de modèles disruptifs que la loi ne peut endiguer sans atteindre à la liberté d’entreprise. Ce n’est pas que cela me réjouis mais le constat est la. Il devient impossible pour l’état de prélever l’impôt sur des systèmes d’échange de valeurs de services ou de biens qui ne transitent pas par un système de commerçants dûment déclarés et imposés, qui ne peuvent plus faire face. Tout cela pose de très nombreux problèmes politiques et sociétaux comme l’érosion du marché du travail, la diminution des cotisations sociales, la levée de l’impôt et le financement des besoins publics (fonctionnaires, voirie, santé, retraites etc…) On pourra alors faire travailler plus pour cotiser plus 20% de la population quand 80% seront sans emploi et sans revenus. La logique libérale dira comme d’habitude “mange qui travaille” alors si on ne balaye pas la pauvreté sous le tapis, les populistes dont vous parliez proposeront bientôt de les exterminer ?
Je ne suis pas anticapitaliste et je pense même qu’il a été un grand facteur de progrès social jusqu’à aujourd’hui. Son principa inconvénient étant qu’il nécessite un reset des dettes de manière cyclique. Quand une crise existe depuis 40 ans (avec quelques fluctuations) ce n’est pas une crise. 40ans, c’est un système. Vous savez au vu de votre connaissance du sujet capitaliste, que chaque reset c’est déroulé dans la violence de conflits souvent mondiaux.
Ce que propose la TRM (que vous devez dissocier du RBI) c’est un système non destiné à évincer le capitalisme, mais plutôt à se construire pacifiquement à ses côtés. Il ne sera pas un bisounours passif, ni un loup féroce pour le système actuel. Il sera simplement un choix possible pour qui voudra en faire partie. Il est possible de créer un impôt prélevé à la source ou pas, il est possible de financer avec du public, ou pas. Tout cela ne sera pas réglé par le logiciel Duniter adossé à la TRM. Mais bien par des choix politiques faits par les individus. Duniter ne vise qu’à proposer un outil de création monétaire avec un référentiel stable et non spéculatif. Ce qui ne signifie pas que spéculer sur l’avenir soit impossible. Spéculer sur une carence des lits d’hôpitaux, amène à en prévoir avant l’arrivée du problème.
Je vous invite VRAIMENT à prendre connaissance de cette Théorie sans à priori. Et alors à en débattre sur les bases d’une connaissance commune du sujet. Mais comprenez bien que la TRM n’est pas une des deux voies ci dessus mais bien une troisième…
PS : Sachez bien que je m’exprime ici en tant que personne individuelle intéressée par la solution TRM/Duniter et que je ne représente personne d’autre que moi même. Je ne parle donc pas au nom des gens directement impliqués dans ce projet, et mes propos peuvent tout à fait être non conformes à leurs avis.
Je pense assez bien comprendre votre propos et, après avoir été visité le site dont vous me parlez, je ne peux que répéter mon avis comme quoi, je suis opposé à ce qu’un revenu de base soit financé par de la création monétaire ! Et ce, qu’elle soit par le biais de la planche à billet ou par un moyen intermédiaire et secondaire, tel la solution TRM/Duniter.
Un revenu de base financé par de la création monétaire, primaire ou secondaire, ne serait qu’un revenu dévalorisé au regard des monnaies existantes officielles. Et ce, dans son “pouvoir d’achat” sur le marché économique… qui est quand même l’essentiel.
A tout ceci, je veux ajouter que je ne partage pas la posture obsessionnelle des marxistes à vouloir sortir du capitalisme et sans d’ailleurs rien faire de raisonnable et d’approprié à cette fin depuis, disons, 1848. D’ailleurs, ce n’est pas non plus avec un “salaire à vie” qu’une sortie de ce capitalisme serait en vue… si ce n’est qu’il en aggraverait les tendances négatives par l’introduction d’un fonctionnariat et les tentatives d’éradiquer l’initiative privée (seule à même de permettre une évolution et une émancipation des civilisations humaines ‑capitaliste ou autre-) comme cela s’est vérifiée dans l’ex-urss et notamment par sa disparition.
A mon sens, les 40 dernières années ne sont pas une condamnation de ce capitalisme, mais bien une condamnation de la pratique abusive de certains capitalistes qui, par avidité et cupidité personnelle (voir le phénomène des paradis fiscaux), plonge le système lui-même dans la crise endémique et les populations dans le désespoirs en les ouvrant aux populismes… – je ne peux à ce propos que vous conseiller la lecture du “Capital du 21ème siècle”, de T.Pitteky… qui en montre parfaitement la corrélation en ce qui concerne ces 40 dernières années.
En ce sens, le système capitaliste devrait pouvoir savoir affronter ces tendances négatives et les résoudre en perspective si ce n’est, au moins, les marginaliser… Et l’instauration d’un revenu de base pourrait justement avoir des conséquences positives à cette fin en y favorisant et dynamisant l’initiative privée permisse alors à chacun et à chacune par la possession d’un patrimoine minimum à valoriser par sa propre force de travail. Ceci justement dans la mesure où l’initiative privée est et a toujours été la force initiale du capitalisme… – vous voyez donc que mon objectif avec le revenu de base n’est pas de sortir du capitalisme mais bien de permettre à chacun comme à chacune de pouvoir avoir le bonheur d’y déterminer et d’y maitriser leur vie… de la vivre amplement.
L’intitulé du système ‑capitalisme, socialisme ou autre- comme son stade de maturation est pour moi secondaire… pourvu que la vie et une émancipation heureuse des êtres humains y soient possible et réalisable… et chacun comme chacune saura alors y apporté les solutions appropriées au résolution des problèmes nouveaux se posant.
A chaque génération, à chaque époque, ses solutions…
PS : dans le deuxième paragraphe, il faut lire la phrase… si ce n’est qu’il en aggraverait les tendances négatives par l’introduction d’un fonctionnariat généralisé… en ce qui concerne le “salaire à vie”.
Un mot m’avait échappé dans la rédaction de mon commentaire et c’est donc maintenant rectifier… pour une meilleure compréhension !
citation : A mon sens, les 40 dernières années ne sont pas une condamnation de ce capitalisme, mais bien une condamnation de la pratique abusive de certains capitalistes qui, par avidité et cupidité personnelle (voir le phénomène des paradis fiscaux), plonge le système lui-même dans la crise endémique et les populations dans le désespoirs en les ouvrant aux populismes… – je ne peux à ce propos que vous conseiller la lecture du « Capital du 21ème siècle », de T.Pitteky… qui en montre parfaitement la corrélation en ce qui concerne ces 40 dernières années.”
Nous sommes bien d’accord sur ce point.
Pour le reste :
Citation : “Je pense assez bien comprendre votre propos et, après avoir été visité le site dont vous me parlez, je ne peux que répéter mon avis comme quoi, je suis opposé à ce qu’un revenu de base soit financé par de la création monétaire!”
J’ai parcouru ce site pendant près de trois semaines très attentivement avant de d’estimer commencer à en comprendre les principaux concepts.
J’admire votre puissante rapidité d’analyse qui en moins d’une demi journée et une lecture diagonale vous a amené à une si péremptoire certitude.
En tout cas vous avez fait ce que vous étiez en mesure de faire pour la comprendre et vous en remercie.Puisque cette analyse vous “oppose” à toute autres solutions que celles déjà connues, je ne peut que me plier à la première des libertés prônées par la TRM : L’individu est libre du choix de son système monétaire.
Ainsi je prend bonne note de votre choix tout à fait respectable, et je fais pour ma part le choix d’adhérer aux deux n’étant pas sectaire, même si cette liberté n’est pas inscrite dans le modèle capitaliste. (Pourquoi d’ailleurs?)
Je pensais vous demandant de changer momentanément de point de vue sans à priori, que vous aviez saisi ce que cela représente d’ouverture d’esprit logique. Ainsi je vous demandais non de mettre en cause vos théorèmes qui sont exacts dans le contexte d’un axiome capitaliste, mais de changer d’axiome pour en déduire les nouveaux théorèmes qui en découlent. Tout théorème n’est exact que dans l’axiome qui défini les bases de réflexion. Ainsi dans l’axiome du plan Euclidien la somme des angles d’un triangle est toujours égal à 180° seulement on sait que le plan Euclidien est un concept idéal défini pour simplifier les calculs dans une géométrie à l’échelle de la perception humaine. Toute personne censée sait que l’axiome d’Euclide est seulement pratique mais faux car rien dans la nature ou la galaxie ou l’espace ne peut être considéré comme “plan” ainsi définir un triangle don deux angles sont droits sur une sphère est tout à fait normal, et même se trouve être la règle dans un univers qui est tout sauf Euclidien. Il en va de même du capitalisme. On peut s’accrocher à un concept familier par habitude, paresse, ou intérêt mais en aucun cas prétendre qu’il est le seul possible par simple dogmatisme ou ignorance.
Je ne m’attendais pas dès le départ à vous convaincre et cela n’était pas mon intention.
Je me dois pour être conforme à l’éthique des 4 libertés de la monnaie libre de respecter vos choix, car on l’adopte librement et en conscience ou pas. nous n’avons pas à nous opposer ni a critiquer l’incompréhension ni l’adhésion à son principe.
J’ai eu grand plaisir malgré tout à susciter votre curiosité, et n’insisterais pas plus à vous en parler.
Merci pour cet agréable moment d’échange.
PS : Depuis l’age adulte, je ne compte plus sur la “magie” du capitalisme ;).
Croire que l’économie par la dette est bancale à cause des humains est une erreur,que je t’accorde. Les crises sont bel et bien liées à la structure économique que nous connaissons, elle est bien connue et étudiée dès le niveau BAC…
https://www.youtube.com/watch?v=tn5dQ7udJ9o
Monsieur Dubruly, bonjour !
il est probable que nous ne sommes pas si éloignés qu’il puisse en paraitre quant à l’objectif sur l’instauration d’un revenu de base individuel et inconditionnel et ses visées, mais que nous divergions nettement quant aux moyens de sa constitution…
Vous avez sans aucun doute la théorie… j’ai la pratique.
Salarié durant des années de la banque alimentaire, qui est un organisme similaire et concurrent des restos du coeur, je ne vous détaillerais pas ici les défauts, les manques et les insuffisances, bref, les limites réelles d’un système parallèle qui ne survie que grâce au vécu du système “central” et sa charité… bien ordonné, puisque ce dernier en profite largement pour son dynamisme.
C’est à ce propos donc que notre divergence porte sur la faisabilité et la viabilité d’un système parallèle quant à l’instauration d’un revenu de base et notamment sur le recours à la création monétaire pour ce faire.
Vous écrivez : “L’utilisation de la planche à billet est toujours la solution employée pour satisfaire les banques pas pour résoudre les problèmes de consommation”… je me suis déjà exprimé au sujet de la première partie de votre phrase comme quoi, le sous-entendu en est que les banquiers véreux et cupides utilisent cette planche à billet pour s’enrichir. Je ne reviendrai donc pas sur mon propos dans un commentaire précédent. Mais, par contre, je veux insister, ici, sur la deuxième partie de votre phrase en soulignant, que jusqu’à présent, ni l’objectif des banquiers, ni celui des “politiques” n’est et n’a été le bien être des consommateurs et des consommatrices, mais seulement d’assurer LA croissance et notamment la croissance des marges des entreprises. C’est à dire, la doper, lorsque nécessaire, par le biais des exportations en dévaluant la monnaie et donc en recourant à la planche à billet… l’inverse, rehausser la monnaie pour imposer les importations et ainsi doper les marges des entreprises nationales étant plus rares pour bien des raisons.
En un mot, si l’intérêt et le bien être des consommateurs et des consommatrices seraient bien l’objectif des banquiers et des “politiques”, alors il y a longtemps que le revenu de base individuel et inconditionnel aurait été adopté et instauré. Mais les régents de l’économie ne sont pas encore arrivés à cette déduction, s’il y arrivent un jour… et nous sommes donc contraints à batailler pour leur en faire comprendre le bien fondé.
Néanmoins, tant votre phrase et ce qui s’en déduit que l’expérience due à ma pratique, quant à un système parallèle, me porte à continuer de m’opposer, pour les raisons précédemment énoncées, au recours à la création monétaire en vue de la constitution et de l’instauration d’un revenu de base individuel et inconditionnel. Et ce, d’autant qu’il existe, à voir sur le site du MFRB, en date du 13.07.2016 à 16h, un article, dont l’auteur, Monsieur Guy Valette, démontre avec force la faisabilité et la viabilité d’un revenu de base (à hauteur de 750 euros) sur les conditions d’une cotisation de 30% sur les revenus d’activité accompagné d’une taxation annuelle de 1,5% sur le patrimoine net… et sans aucun recours à de la création monétaire !
Je ne peux donc que vous inviter à prendre connaissance de cet article, si ce n’est déjà fait et vous verrez alors que le recours à de la création monétaire est absolument superflu… Si ce n’est à vouloir persuader que seul un système parallèle axé sur une monnaie dématérialisée serait à même en capacité de faire instaurer un revenu de base individuel et inconditionnel… Un revenu de base comme nous nous le proposons certes, vous et moi, mais selon des moyens différents et sans doute divergeant… Et peut être au détriment même de l’instauration de ce revenu de base individuel et inconditionnel ?!?
A vous d’en juger en connaissance de cause… et pour ma part, en l’état actuel de mes connaissances et de ma réflexion, rien de me fera démordre que le recours à la création monétaire, pour les raisons précédemment énoncées, ne saura être que défavorable à un revenu de base individuel et inconditionnel… à son instauration même sans doute.
En vous remerciant pour votre attention dans cet échange de points de vue…
“Rien ne me fera démordre…” est une expression qui limite sérieusement l’intérêt de commencer un débat annoncé comme terminé, sauf à souhaiter abonder dans votre sens…
Monsieur Cipriani
Une banque alimentaire n’est pas un système parallèle comme je le préconise, c’est une association qui fait de l’assistanat. Seulement le principe est louable et loin de moi l’idée de critiquer. Seulement comme vous dites ce n’est pas la solution ayant l’expérience derrière vous. Mon propos comme je l’ai dit est de créer un marché de biens et des services vitaux pas un supermarché ou l’on distribue des repas gratuitement. Un vrai marché mais sur lequel tout les monde peut consommer pour vivre mais pas s’enrichir. L’ADN Argent Dématérialisé Numérique n’est pas de la monnaie créee mais bien la monnaie existante seulement dématérialisée qui ne permet pas de s’acheter des Ferrari ou de l’alcool ou de la drogue… mais des denrées de consommation quotidienne : nourriture, vêtement, médicament, transport par exemple . Cette masse monétaire étant utilisée uniquement sur ce marché ou l’or (ou l’euro) n’a pas sa place. Le principe de fonctionnement de ce marché fondé sur le principe de la récompense individuelle et de l’économie permet au citoyen non seulement de consommer dans un esprit de convergence entre l’être humain et l’humanité mais aussi de s’enrichir un peu ce que ne propose pas le revenu universel qui dans toutes les propositions que j’ai pu lire ne résout aucun problème du gachis des ressources naturelles etc . Oubliez tout ce que vous connaissez sur le système actuel et imaginez vous dans un système parallèle qui responsabilise le citoyen en consommant intelligemment.
Je vous invite à lire L’ADN de Patricia.
Merci pour votre philanthropie.
Cordialement
Thierry
Monsieur Dubruly,
merci pour les précisions que vous m’apportez, mais elles sont exactement ce que j’avais lu sur votre site et les sept premières préconisations que vous recommandez… je sais et je savais donc, en rédigeant mon précédent commentaire, ce que vous entendez, en général, avec votre livre “L’ADN de Patricia”.
Quant au revenu de base, tel que je le conçois en tant que patrimoine minimum, il ne permettrait certes pas de s’enrichir, mais il serait, au moins, une base de départ, une propriété privée minimale pourrais-je dire, ouvrant la possibilité de la faire fructifier en la valorisant par l’emploi de sa propre force de travail comme initiative privée… Chose impossible actuellement dans la mesure où sa rémunération compense tout juste la reproduction de cette force de travail.
Voilà, en vous remerciant pour vos précisions et en vous souhaitant bonne chance pour la réalisation de votre projet.
[…] J’ai aussi rédigé pour le MFRB ce compte-rendu, en version plus « rédigée » : https://www.revenudebase.info/2016/07/22/salaire-vie-revenu-inconditionnel-compte-rendu-debat-friot-mylon… ; […]
auto-citation : “sauf à souhaiter abonder dans votre sens…”
CQFD
Il me semble que M. Friot ne prend pas en compte, dans ses projections, l’impact majeur de la robotisation.
La notion même de “travailleurs” en viendra à être éliminée, car les humains seront rapidement dépassés en productivité et en capacité par les machines. En fin de compte, le travail humain ne représentera qu’une goutte d’eau dans une production mondiale essentiellement automatisée.
Je définis ainsi le positionnement de M. Friot comme passéiste ; reposant sur un schéma ancien inapplicable aux réalités futures.
Bonjour.
Article intéressant.
Les commentaires aussi.
Mais faudra en venir à faire le point, parce que des débats, ça peu s’éterniser.
L’économie, la nouvelle économie ne peut s’établir qu’en dehors du système économique financiariser, tout comme la réforme de l’UE ne peut se faire un coup sorti des 4.
La nouvelle économie doit être simple, pas simpliste.
Revoyez le cartoon sur les baignoires et penser à la fontaine.
Une simple circulation.
Ne complexifier rien, trop de mécanismes.….…danger.
Revenez à la simplicité, vous semblez avoir une certaines expertises.
Voyez la autrement.
Il n’y a rien comme la simplicité.
Bien voyons un peu un phénomène économique financier.
Le visage de la finance 2.0
«« 0,02 dollar par transaction
Le trading haute fréquence représente déjà 70 % des échanges boursiers aux États-Unis et 43 % en Europe selon le dernier rapport de l’ESMA. Et si l’on prend en compte les grandes banques d’investissement qui commencent à se positionner, on atteint même les 50 % en Europe. Le phénomène est d’autant plus important que le marché de la finance ne cesse de grandir, offrant un terrain de jeu sans limite au trading 2.0. En 2014, le marché des dérivés s’élevait à plus de 700 000 milliards de dollars, soit dix fois le produit intérieur brut mondial.
http://www.magazine-decideurs.com/news/le-visage-de-la-finance‑2 – 0
Voyez comme la technologie simplifie les choses.
Et bien aidons nous des ordi pour trouvez l’économie nouvelle au service de l’Humanité.
Mais, il faut d’abord conceptualiser son rôle.
Ensuit concevoir le système structurant la nouvelle économie.
Bien, ici, je vous conseille de lire Krishnamurti, juste pour voir comment notre mécanisme de pensée fonctionne, en amour, en économie.…
Mais avant, comme apéritif«: le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall : tous manipulés tous manipulateurs.
Pourquoi ces deux lectures, parce que tout, tout part de nous.
Et nos motifs.
Le Nouvel Ordre Mondial de Busch, où ça nous mène.
Extractivisme et néoextractivisme : les deux faces d’une même malédiction
Alberto Acosta
mercredi 9 juillet 2014, mis en ligne par Dial
Toutes les versions de cet article : [Español] [français]
Ces pays seraient pris au piège d’une logique perverse désignée dans la littérature spécialisée par l’expression « paradoxe de l’abondance » ou « malédiction des ressources naturelles ». À cet égard, certains ont presque fait de cette malédiction un fatalisme tropical : la Banque interaméricaine de développement (BID) [6], dans plusieurs de ses rapports annuels et études techniques, défend l’idée d’un « déterminisme géographique du développement : les pays les plus riches en ressources naturelles et les plus proches de l’équateur [de la ligne équatoriale] sont condamnés à être plus en retard et plus pauvres que les autres. […] Il existe un fatalisme tropical, qui fait que les pays de la zone équatoriale paraissent voués à la pauvreté. […] Selon la BID, plus un pays est riche en ressources naturelles, plus il mettra de temps à se développer et plus les inégalités internes seront marquées » (Gudynas, 2009b).
Face à ce déterminisme géographique et écologique, il n’y aurait d’autre solution que la résignation. Cependant, la BID suggère une issue. Cette issue, comme l’a résumé le même Gudynas dans son analyse des propositions de la BID, « c’est le marché, et c’est intensifier encore davantage les réformes » néolibérales.
http://www.alterinfos.org/spip.php?article6236
Comment sortir des concepts économiques conditionnant ?
Deux choses :
La vision d’ensemble et le questionnement.
Bonjour.
Question.
L’abonnement pour recevoir les articles et faire des comentaires. Est-ce gratuit ? Rien ne dit que c’est gratuit, puisque par définition abonnement = $$ en échange. Pouvez-vous m’éclairer, quelqu’un ?
Bon je passe à mon commentaire suivi d’un autre extrait de
Extractivisme et néoextractivisme : les deux faces d’une même malédiction
Alberto Acosta
l’idée des deux commentateurs, très intéressant d’ailleurs, est de quitter le capitalisme et le productivisme. Et selon eux on peu quitter l’un sans quitter l’autre. C’EST EN QUELQUE SORTE UN PARADOXE !
C’est excellent, cela démontre que nous (tous ceux qui cherchent la solution de remplacement au système idéologique du néo-libéralisme-capitaliste sauvage.…) n’avons qu’une perception partielle, fragmenté. Tant que nous ne verrons pas clairement l’ensemble, nous seront dans des solutions conflictuelles.
Comment dire. Chacun apporte une solution partielle et par le fait même entre en conflit. Bien sûr on peut voir les divergences et les convergences, mais c’est toujours partiel.
La démarche est bonne, nous construisons (tous ceux qui remettent en question les système selon ses moyens et ses connaissances.…)les éléments de l’alternative.
En tout cas il faut respirer. Il y a un bilan sans doute à faire par rapport aux buts et objectifs de remplacement au système.
Par exemple pour les prochaines élections en France, ne devraient pas faire la promotion un programme cohérent.
Les enjeux électoraux :
Les 4 sorties.
Nationalisation des banques et contrôle monétaire.
Loi sur l’expropriation économique (compagnie, industrie…): paradis fiscaux, faillite, délocalisation (intention avérée), abus face aux employés,.…..Avantager le coopératisme.
Loi donnant les mêmes avantages aux coopératives autogérées versus privé.
Éducation et santé gratuite point.
Loi obligeant un fond syndical dédié aux coopératives, et le développement d’une expertise à cet effet.
Loi obligeant les syndicats à initier les comités citoyens travailleurs et leurs satellites (à temps partagé), un outil supplémentaire, mais aux mains des citoyennes travailleurs qui choisissent leur cheval de bataille.
Quoi encore ?
L’idée c’est de choisir des objets qui ont des effets collatéraux bénéfiques pour l’ensemble. Synergique.
Comme la répartition équitable des médiats.
Construisons notre terrain fondamentale. Finissons-en, de jouer sur le terrain de l’adversaire qui par l’individu-entrepreneur finalisera sa philosophie absurde : tous contre tous et un contre tous.
Il y a des alternatives,pour ne pas alourdir, l’extrait de l’article suivra dans la suite de ce commentaire.
Un psy a dit que l’homme est enfermé dans une enceinte plus solide que du béton, et c’est une idée
Cet article sur l’extractivisme met en évidence des croyances qui nous bouche la vue point. Pour qu’un tel conditionement (croyance)devienne la normalité de penser il faut du temps.
Voir le liver de Jean-Marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs
Extractivisme et néoextractivisme : les deux faces d’une même malédiction
Alberto Acosta
Qu’entend-on par extractivisme ?
«« L’extractivisme et un mode d’accumulation qui a commencé à se forger voilà 500 ans [7]. La conquête et la colonisation de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie ont marqué le début de la structuration de l’économie mondiale — du système capitaliste. Ce mode d’accumulation extractiviste est conditionné depuis lors par la demande des centres métropolitains du capitalisme naissant. Des régions se sont spécialisées dans l’extraction et la production de matières premières, c’est-à-dire de biens primaires, tandis que d’autres jouent le rôle de productrices de biens manufacturés. Les premières exportent la nature, les secondes l’importent.
Pour donner une définition compréhensible, nous utiliserons le terme « extractivisme » pour désigner les activités qui prélèvent de grosses quantités de ressources naturelles qui ne sont pas transformées (ou le sont d’une manière limitée), surtout pour l’exportation. L’extractivisme ne se limite pas aux minerais ou au pétrole. Il existe également un extractivisme agricole, forestier, et même de la pêche [8].
Aujourd’hui, la question des ressources naturelles « renouvelables » doit être analysée à la lumière des évolutions et tendances récentes. Les quantités extraites sont tellement énormes que beaucoup de ressources « renouvelables », comme la forêt ou le sous-sol, deviennent non renouvelables : elles disparaissent parce que le niveau d’extraction dépasse largement leur taux de renouvellement naturel. Par conséquent, aux rythmes d’extraction actuels, les problèmes qui se posent avec les ressources naturelles non renouvelables pourraient toucher de la même manière toutes les ressources, renouvelables ou non. »»
http://www.alterinfos.org/spip.php?article6236
Voilà 500 ans.
Un peu d’histoire.
Extrait du « Manuel d’histoire critique »
Et le Paraguay découvrit le libre-échange
Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.
http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html
Pour se donner une vue d’ensemble.
Crimes contre l’humanité : L’ultime retour des barbares
Par Fethi Gharbi
Mondialisation.ca, 06 août 2014
««« En juillet 1953 alors que la guerre froide battait son plein, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis. Elle est reçue à la Maison-Blanche par le président Dwight Eisenhower. Celui-ci s’adresse à ses invités en ces termes : « notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme ». Saïd Ramadan, gendre et successeur de Hassan Al-Banna, fondateur du mouvement des « frères musulmans » faisait partie de la délégation (7). »»»
http://www.mondialisation.ca/lultime-retour-des-barbares/5394869
La crise de 2008 est notre occasion, nous tous pouvons voir le vrai visage du néo-libéralisme (qui avili un noble mot : Liberté)si nous-nous donnons un peu de temps. Le partage du temps.…
Dénonçons, dénonçons.…..
Mais si nous ne parlons pas des solutions.….
Une petite nouvelle d’Amérique latine
4)Cuba : La France fait l’éloge d’un accord passé entre Cuba et son agence pour le développement,un article de RHC du 2 août 2016. Le gouvernement français est content de lui et il s’envoie des fleurs…c’est normal, les fleurs en sont pas chères, en cette saison, et comme personne ne lui en envoie parce que personne n’est content de lui et que, de plus, on n’est jamais si bien servi que par soi-même…!!
http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/08/cuba-la-france-fait-l-eloge-d-un-accord-passe-entre-cuba-et-son-agence-pour-le-developpement.html
Enfin nous avons des nouvelles que taisent soigneusement nos médiats, les plus démocratiques au monde zzzzzzzzz
Comme le Canada le plus meilleurs pays au monde. Ouais, on pourrait en parler longtemps.…
Les médiats un enjeu électoral OUI NON
Question
Comment se fait-il que Cuba, après plus de 50 ans d’embargo, ne soit pas le pays du coopératisme intégral ? Oui, je parle des coopératives autogérées.
Le Chili d’Allende a été décapité. Pourquoi ?
Je donnerai le titre d’un livre sur la saga révolutionnaire. Chilienne.
Ce que je soupçonne, c,est que les coopératives autogérées est la grande peur des boss.
La Russie de 1917 avait commencer le transfer du privé au coopératisme “étatique”. Ce que les maîtres anglais ne digéraient pas.
Je vais essayer de retrouver l’article.….
Notre alpha et oméga : revenu couplé aux coopératives. Attention, c’est le processus de passage, ou le processus de la naissance du nouveau monde.
Leboyer a démontré, je dis bien a démontré que la naissance pouvait être sans violence. Violence (une aggravation des douleurs).
9000 naissances par les chevilles, 1000 sans violence.
Et cela quelque soit la parturiente suivi ou non.
Dans la science : les mêmes résultats dans les mêmes conditions.
Bonjour. J’attends toujours un éclaircissement sur l’abonnement à votre site, Est-ce gratuit pour recevoir votre news letter et faire des commentaires ?
Mon commentaire sur l’économie affairiste.
Tous les mouvements et les initiatives des citoyens, Attac, CADTM, individuel, etc.. je nous appelle ainsi, quelque soit l’organisation qui a pris conscience qu’on peut et doit changer radicalement, pas sur le bout des lèvres ou comme pur PUB comme la plupart des politiciens et des élites. Je nous appelle ainsi : les citoyennes travailleurs.
Je voudrais parler du mouvement sans terre, un mouvement qui est né des abus de tout genre (engager des tueurs à gage.…)des grands propriétaires terriens d’Amérique latine. Ce mouvement est en mouvement, il est au Venezuela, des sans terres qui viennent du Brésil et qui partage son expertise.
Et bien , il faut que les groupes sociaux se donnent les mêmes prérogatives que le privé. Que les regroupements aient leur aile internationale avec le mandat de parcourir le monde et d’échanger leur expertise. Donc exiger des argents du gouvernement (il faut des fonds syndicaux, la taxe tobin.….)pour financer les déplacements dans le cadre de la diplomatie citoyenne travailleur.
En plus ils doivent reçu officiellement par le regroupement de mission similaire du pays. Dans un cadre officiel citoyenne travailleur. Le 6e pouvoir. Nous sommes en train de le mettre en place. Le devoir ultime du pouvoir politique, que les Peuple Souverain prête au gouvernement et à leur représentant élu, responsable et éjectable (conditions, est de promouvoir, protéger et d’accompagner la Démocratie point final.
L’économie au service de la démocratie, de la Terre donc de l’Humanité.
Je suis anarchiste… précisément parce que j’estime que ni la petite propriété, ni la propriété privée, ne sont à supprimer. Et ce, notamment pas en faveur de l’instauration d’une propriété collective des moyens de production, au service de l’Etat, généralisant ainsi le fonctionnariat par le salariat à vie, comme le recherchent les communistes, à l’encontre de la liberté et de l’initiative de chacune et de chacun et ainsi en faveur de l’étouffement du marché économique…
Je suis anarchiste… aussi précisément parce que j’estime la disparition, en perspective, de l’Etat requise. Et ce, au moyen de l’instauration et de la généralisation d’un revenu de base, la généralisation d’un revenu universel individuel et inconditionnel, ouvrant, à chacune comme à chacun, d’être propriétaire d’un bien, au moins, mobilier, permettant ainsi que le marché économique s’auto-régule et fonctionne par la généralisation de la socialisation de la propriété privée, qui est base à l’égalité, par l’initiative de chacune et de chacun…
Un marché économique qui ainsi, en perspective, fonctionne pour la liberté comme pour le bonheur, matériel et spirituel, de chacun et de chacune au moyen d’une socialisation généralisée de la propriété privée et ainsi de l’initiative individuelle comme collective.
L’on peut adhérer ou pas à ce concept… mais l’on ne peut s’y opposer qu’en soutenant ainsi, même involontairement, que la généralisation des inégalités comme l’approfondissement de la misère et des guerres.
Ni Dieu, ni Maitre !
Une petite précision au message précédent… Je suis anarchiste,etc…
il faut ajouter, après : “qui est base de l’égalité, par l’initiative de chacune et de chacun… Et ce, à l’encontre des monopoles capitalistes qui l’atrophie et l’asphyxie en permanence…
Un marché économique qui ainsi, en perspective…” etc… et la poursuite du message… lequel est d’ailleurs une profession de foi, en date du 05.08.2016
Merci de bien prendre en compte la précision ajoutée.
Si je n’avais que quelques lignes à rédiger pour exprimer ce que représente le revenu universel individuel et inconditionnel ou revenu de base, alors je dirai : le revenu de base est le moyen au rêve, le moyen à réaliser ce rêve offert et ouvert à chacun et à chacune…
Voilà, le reste, tout le reste n’est qu’argumentaire pour esquisser ce moyen au rêve…
Et il est pour le moins connu combien le rêve est important dans la vie et combien il l’embellie… surtout si s’acquiert le moyen à réaliser ce rêve pour chacun et pour chacune.
Bien dommage que le chapitre de la création monétaire (avec comme seul exemple, la TRM) revienne systématiquement, même lorsqu’il s’agit du compte rendu d’un débat où elle n’a pas été abordée…
Le MFRB gagnerait à s’éloigner un peu de cette théorie humblement qualifiée de relative, pour ne s’occuper que du revenu de base et laisser les défenseurs de la TRM démontrer par ailleurs que leur “invention” a réellement du sens.
Débat fort intéressant ! Cependant je ne comprends pas la nécessité de vouloir absolument parler de la TRM dans le compte-rendu alors que le sujet n’a pas été abordé par les protagonistes. La création monétaire est un sujet à part entière et devrait être traité comme tel (à part). De plus, la TRM n’est peut-être pas la seule piste intéressante sur le sujet… Et tant qu’elle n’aura pas été experimentée irl, on ne pourra jamais savoir si cette théorie tient la route.
Bonjour.
J’ai retenu cet extrait sur Wikipédia.
L’anarchie (du grec ἀναρχία / anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, hiérarchie, commandement)
«« où chaque sujet ne peut prétendre à un pouvoir sur l’autre »»
«« En 1840, Pierre-Joseph Proudhon est le premier à se réclamer anarchiste3,4, c’est-à-dire, partisan de l’anarchie, entendu en son sens positif5 : « La liberté est anarchie, parce qu’elle n’admet pas le gouvernement de la volonté, mais seulement l’autorité de la loi, c’est-à-dire de la nécessité »6,7. En 1987, Jacques Ellul précise : « plus le pouvoir de l’État et de la bureaucratie augmente, plus l’affirmation de l’anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l’individu, c’est-à-dire de l’homme »8.
Pour les anarchistes, l’anarchie est l’ordre social absolu grâce notamment au collectivisme anti-capitaliste qui contrairement à l’idée de possessions privées capitalisées, suggère l’idée de possessions individuelles ne garantissant quant à elles aucun droit de propriété concernant l’accumulation de biens non utilisés9, et au travers d’une liberté politique organisée autour du mandatement impératif, de l’autogestion, du fédéralisme et de la démocratie directe. »»
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchie
Cela demande de la part des humains un haut niveau de conscience qui commence pour chacun d’avoir une vision d’ensemble et d’être dans le processus de questionnement.
Krishnamurti : la vision globale (de la perception non faussée),voir la vérité d’une chose et voir le vrai du faux et le faux du vrai.
De plus, il faut un sens moral juste, dont le respect devrait sans doute être la base et le fondement des comportements : le respect de la Nature.
Marx :
“Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux.”
Jacquard :
Oui à toutes les connaissances, non à toutes les réalisations.
Et le discernement, une simple question de survie, ne sommes-nous pas rendu là.
Confrontez ces deux idéologies, juste sur la misère et la pauvreté.
Le revenu de base adéquat couplé aux coopératives autogérées à temps partagé. Potentiel et avantages pour tous.
Explorez un peu ces deux aspects en fonction de la misère et de la pauvreté. Puis faites l’exercice pour l’ensemble (éducation, santé, économie, surpopulation, guerre, criminalité, les maladies psychosomatiques induites.……
L’individu-entrepreneur (l’OMÉGA du capitalisme)
10 avantages de se lancer à son compte
Plusieurs salariés se demandent s’ils devraient quitter leur emploi pour devenir travailleurs autonomes. En fait, il y a tellement d’avantages à travailler à son compte qu’on se demande pourquoi cette alternative n’attire pas plus de monde. Peut-être que ces dix avantages en convaincront quelques-uns.
1. Vous avez plus de stabilité d’emploi
Plusieurs salariés craignent l’instabilité financière associée au travail autonome, mais être à son compte comporte beaucoup plus de stabilité qu’on ne le croit. Alors qu’un salarié, même un salarié syndiqué ou un fonctionnaire, peut perdre son emploi à tout moment, le travailleur autonome, quant à lui, ne peut perdre que des clients. Or, comme le dit le dicton : un de perdu, dix de retrouvés ! Perdre un client, quand on a une clientèle déjà bien établie, a des répercussions financières beaucoup moins importantes que de perdre son emploi.
http://www.msn.com/fr-ca/finances/entrepreneuriat/10-avantages-de-se-lancer-%c3%a0-son-compte/ss-BBoNIc#image=2
Et nous ne parlons que de, comment mettre un terme à la pauvreté à très brève échéance. Et quel serait ses effets collatéraux sur l’ensemble.
Nous avons le choix ou bien nous coopérons avec ses effets, ou bien nous sommes tous en compétitions avec ses effets.
L’anarchie, un concept très manipulable, il peut cacher dans les faits le néo-libéralisme sauvage.
Et le libéralisme est passé maître dans la récupération : regardé ce qu’ils font avec les concepts de gauche, même le productivisme est récupéré. Productivisme, un concept qui intuitivement me fait sentir qu’en fait il s’agit d’un concept qui cache son vrai terme : l’esclavagisme. de même le concept de travailleur détaché ou déplaçable de bon gré. Un coup que les concepts manipulés (le reengineering des mots)sont intégrés dans les moeurs, le formatage est complet.
Comment dire : le poisson, c’est dans l’eau qu’on le fait bouillir.
Autre aspect, l’Évolution Naturelle généreuse dans sa création de la diversité, et toujours en marche, est toujours dans les limites du viable, n’est-ce pas, c’est un constat.
L’humain a hérité du plus gros cerveau, Le pensée y est la plus élaborée, ingénieuse pour élaborer des systèmes de pensée pertinents selon l’époque, et notre époque en est une de charnière, nous avons atteint un plateau (ceci est une vérité d’une chose Krishanmurti) ou nous sommes confrontés à voir le vrai du faux et le faux du vrai (Krishnamurti).
Un exemple à examiner dans ces termes de vérité, de faux et de vrai.
Patri Friedman, petit-fils de…, flotte en eau ultralibérale
Pierric Marissal
Mercredi, 3 Septembre, 2014
«« L’individualisme n’a plus de bornes : si les pauvres ont envie d’être riches, il suffit qu’ils travaillent et fassent des efforts pour y arriver, si d’autres ont envie de devenir esclaves, pourquoi les en empêcher, et si un milliardaire veut devenir un homme bionique immortel, ce doit être un modèle à atteindre. »»
http://www.humanite.fr/patri-friedman-petit-fils-de-flotte-en-eau-ultraliberale-550733?IdTis=XTC-FT08-AI57XA-DD-DE35I-D2T5
Excusez moi, mais… wikipédia est connu pour ses raccourcis… et l’ ”anarchie” ne saurait y échapper..
Quant à voir dans l’anarchisme un “collectivisme anti-capitaliste”, alors autant aller se renseigner à la source et lire : “Philosophie de la misère”, de P‑J Proudhon… qui y met largement en bouche que l’anarchie ne saurait être un substitue au Parti de Gauche…
Merci de m’avoir permis cette petite précision !
Le revenu de base est L’un des éléments les plus fondamentaux, avec les coopératives pour libérer le temps de Vie. L’information est vitale pour nos prises de décisions, à quelques niveaux que ce soit.
Mais l’heure n’est pas aux petits rêves individuels, mais à se concentrer sur l’alternative à ce système idéologique libéral, qui a mille visages : de L’OMC,.…., en passant par l’UE-AUTAN,.…, à UBERX et son fumeux : économie de partage.….…
Lisez cet article, sans oublier (Korzybski), qu’il y a plus que nous ne percevons pas.….
Amérique Latine : Le gouvernement du Brésil par interim a essayé d’acheter la voix du chancelier de l’ Uruguay au MERCOSUR
Publié le 18 Août 2016 par Bolivar Infos
Resumen Latinoamericano/ 17 de Août 2016.-
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
«« Montevideo. Le chancelier Rodolfo Nin Novoa a accusé le gouvernement du Brésil de vouloir « acheter la voix de l’Uruguay » pour que le transfert de la présidence temporaire du MERCOSUR au Venezuela soit suspendu, en échange de futurs accords commerciaux.
« Je n’ai pas beaucoup aimé que le chancelier (José) Serra vienne en Uruguay nous dire – il l’a fait publiquement, c’est pourquoi je le dis – qu’il venait dans l’intention que le transfert soit suspendu et, en plus, que s’il était suspendu, ils allaient nous faire entrer dans leurs négociations avec d’autres pays comme s’il voulait acheter la voix de l’Uruguay, » a déclaré le chancelier à la Commission des Affaires Etrangères des Députés mercredi dernier, 10 août, selon la version dactylographiée à laquelle El País a eu accès. »»
http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/08/amerique-latine-le-gouvernement-du-bresil-par-interim-a-essaye-d-acheter-la-voix-du-chancelier-de-l-uruguay-au-mercosur.html
L’Amérique Latine, le prochain Printemps.….….N’oublions pas le Crime contre l’Humanité perpétré par la coalition US-Occident.
Il y une liste des criminels qui ne doit pas passer sous le tapis :
Busch.….…..
Des organisations :
OTAN.….……
Mais nous avons le XXe siècles remplis d’erreurs, de complots, de détournements idéologique, de détournements économiques, d’horreurs. Le communisme a fait faillite, il faut juste ne pas refaire les erreurs. Est-ce possible !? Le plus accablant, c’est le retour du néo-colonialisme, mais cette fois à valeur ajoutée : le marché mondial avec la sécurité de l’investissement.
Le néo-colonialisme est au terrorisme, maladroit et sordide, ce que le marché sécuritaire de l’investissement est au nazisme : organisé, sophistiqué et sordide(les camps de la mort, pour l’époque en était rendu là, et la propagande aussi).
Einstein : La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.”
Une précision : “la philosophie de la misère”, de P‑J Proudhon (comme de très nombreux autres auteurs) est disponible sur internet en allant voir et le lire dans : “les classiques des sciences sociales”
Pour les amateurs et amatrices de lectures bénéfiques… et tombées dans le domaine public au Canada…
Bonjour Cipriani.
«« Et ce, notamment pas en faveur de l’instauration d’une propriété collective des moyens de production, au service de l’Etat,»»
Puis vous dites :
«« de chacun et de chacune au moyen d’une socialisation généralisée de la propriété privée et ainsi de l’initiative individuelle comme collective. »»
Vous êtes contre quoi au juste ?
Je ne suis pas d’accord avec le fait que l’état soit le remplaçant du capitalisme qui est le grand propriétaire. D’ailleurs ses stratégies d’accaparement sont de plus en plus connu.
Vous êtes pour la socialisation des moyens de production et de l’économie ?
L’état de droit doit être converti en état démocratique donnant les services adéquats et accompagnateur garant des initiatives citoyennes travailleurs et des créateurs (pour faire court).
L’état doit répondre, il n’est pas donneur d’ordre.
Et moi, je dis que nous devons trouver le meilleur moyen de se redonner notre temps de Vie.
Je n’ai pas à me perdre sur les théories concernant un mot.
Anarchie, j’y vais à l’intuition, tien ça sent la pensée unique et sa main invisible, il n’y a pas de balises. Ou bien les mots ne veulent rien dire.
je vous conseille de lire du Krishnamurti.
Il a passé sa vie à explorer. Il n’est pas tombé dans le piège des conclusions et des opinions.
Quel sens voulez-vous donner au mot anarchie : que de l’anarchie vient l’ordre. Nous ne sommes ni des fourmis ni des abeilles.
Ne nous trompons pas d’échelle et ne transposons pas des choses qui ne peuvent être transposées.
Pour aller d’une pièce à une autre je dois ouvrir la porte.
L’électron peu effectuer un saut quantique.
Le Chili d’Allende et le Venezuela sont les seuls pays à avoir initier l’état démocratique, et les initiatives citoyennes travailleurs.…
Venezuela infos wordpress.
Et je vous garanti qu’i ne s’agit pas d’ anarchie.
Ce mot porte trop d’ambigüités. Le libéralisme socialiste, anarchiste, le libertarisme.…Mais en fait, le libéralisme colle mieux avec fasciste.
Donc, que nous soyons socialistes (pauvre d’eux autres, ils sont dans les mains de hollade-valls-macron), communistes, progressistes ou anarchiques (de bonnes volontés), nous sommes pris à nous expliquer pour ne pas tomber dans la récupération. Moi je suis humaniste. Et même encore là !
Et vous savez les US comptent sans doute le plus de sectes que tout autres pays, mais en terme de clones : il faut compter le nombre de variantes du protestantisme. Dieu aux États-Unis, 6 reportages si je me souviens bien.
Crime contre l’humanité, l’ultime retour des barbares.
Bonjour Monsieur Harrison,
pour répondre directement à votre question… je ne suis pas pour la socialisation des moyens de production et de l’économie… l’ex-urss, anciennement, comme Cuba, aujourd’hui, ont démontrer ce qu’il faut en penser.
En fait, je suis contre l’illétrisme… et donc pour une lutte acharnée en faveur de l’alphabétisation, en France comme dans le monde…
Merci pour votre réflexcion.
Pourtant, le revenu de base couplé aux coopératives autogérées ont le potentiel d’amorcer le changement.
Et puis, il n’y a jamais eu de socialisation des moyens de production par les travailleurs.
Il existe une poigné de vrais coopératives autogérées.
Celles en Argentine, avec l’arrivée de Macri vont vite disparaître.
Il y avait Venezuela infos wordpress qui dressait un portrait des avancés des citoyennes (C’est plus les femmes qui sont engagées ).
Mais avec la guerre Multidimensionelle contre le Chavisme, on ne sait plus ce qu’il en est réellement.
En tout cas pour le mot anarchie ne veut rien dire, mais est apprêté à toutes les sauces.
Mais au moins vous êtes pour l’alphabétisation, en France comme dans le monde…
Et bien sous Chavez et son successeur Maduro, le Venezuela a même développé les universités pour tous selon l’information qui a filtré. Parce qu’il faut le dire, l’information filtre.
En tout cas l’anarchie est plus proche du libéralisme : chacun pour chacun. Pour moi ce n’est qu’une bulle, un moyen parmi d’autres de sapper toute possibilité de rassembler autour de solutions viables.
Face aux coopératives autogérées, nous ne sommes plus au siècle dernier. Nous sommes plus instruits malgré l’instrumentation partielle de l’éducation.
Moi, ce que je vois c’est les revenu de base couplé au coopératives autogérées à temps partagé comme base de la nouvelle économie.
Car l’économie saine se construit sur la création de richesse donc le travail, mais aussi sur la vision sociale de l’utilité de la monnaie, enfin sur la manière de créer les investissement.
Autrement dit l’économie ( le flux monétaire) sert à circonscrire trois choses : l’enrichissement aberrant, la facilité pour tous de bien vivre ( ce que cela veut dire, mérite d’être développé) et de dégager les investissements.
Il y a l’aspect de l’ innovation ( découverte, etc..) qui mérite d’être stimulée.….et d’autres questions.
je vois pas en quoi le coopératisme, s’il est bien pensé ne ferait pas mieux que le privé. N’oublions pas que le privé a le monopole du flux monétaire. Et ça c’est la vraie raison de sa réussite.
Ne tombons pas dans les faux problèmes.
Le système économique est un système, un montage, en regardant l’histoire concernant l’économie, on la démystifie cette science.
ce sont les math qui sont une science.
Pas l’organisation de plus en plus tronqué de l’économie financière.
L’économie est un rapport de force, et la tentative de faire une autre économie.….….ou ne pas tomber dans le piège de la mondialisation pipée.…
Deux articles :
Extrait du « Manuel d’histoire critique »
Et le Paraguay découvrit le libre-échange
Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.
http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html
Chapitre 49 — L’histoire du contrôle
bancaire aux Etats-Unis
« C’est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l’appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d’achat et nous n’avons
au- cun intérêt à payer à personne. »
Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d’or et d’argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié.
« En un an, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l’ère de prospérité se termina, et une dépression s’installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs. »
http://www.michaeljournal.org/sign49.htm
Et puis je vais vous dire quelle est la «« source »» de tous les ” maux ” humains.
Le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme.
Quelque soit l’habit.
Il y un mot que nous n’avons jamais compris réellement : vérité.
NON OUI
Mais il trouve tout son sens quand on parle de la vérité d’une chose.
Moi je conseille la lecture de Krishnamurti, mais pour soi. Un bon miroir.
D’ailleurs.
C’est comme le revenu de base, des expériences sans lendemain. Mais qui gère dans les faits ces expériences ?
Pour moi, c’est bidon.
Tien c’est comme la pratique classique de l’économie libéral.
Ça se résume à ceci : des politiques économiques d’ajustements : un ptit peu ici, mois là.…..La méthode classique pour ébrécher le système de santé , l’éducation et toute fonction publique.…
En réalité, c’est la politique économique de déséquilibre…
Sa beauté, c’est que nous ne nous en apercevons pas.
Et nous sommes dans la possibilité de transformer l’économie capitaliste parce que nous jouons dedans, tout comme l’UE.
Il faut en sortir. Mais D’abord , réaliser que ce ne sont que des jeux sophistiqués d’illusion. Le voir.
Voir la vérité d’une chose (Krishnamurti)
Nous sommes empêtrés dans, un psy a dit que l’homme est prisonnier dans une enceinte plus dure que du béton, et c’est une idée.
Mais vous ne le voyez pas.
Correction de mon dernier commentaire :
« un ptit peu ici, moins là »
« Et nous sommes dans l’impossibilité »»
Monsieur Harrison… en ce qui concerne les coopératives autogérées, SCOP, c’est ce que j’entends avec mon expression d’initiative privée, individuelle comme collective… mais en laissant à chacun et chacune de faire selon leur propre vision et conception… En effet, à mon sens, nous sommes sortis de l’ère des recettes toutes faites et des instructions à données quant à un comment et quoi faire… Mai 68 a bien marqué un retour de l’imagination au pouvoir !
Quant au terme d’anarchie, au fil des siècles, il a certes bien sur était conjugué aux gouts et sauces de toutes un(e) chacun(e), mais ce ne fut aucunement à leur déplaisir, ni au déplaisir de sa propre communication à qui veut le comprendre… me semble-t’il.
D’autant qu’à présent, depuis Fourier et autres utopistes comme depuis 1848, les notions de communisme et de socialisme ne manquent d’aucunes nuances… jusqu’à avoir été, anciennement, une source de conflit entre l’ex-ursse et la chine et présentement, une cause d’ignorance entre, encore, la Chine, le Vénézuéla et Cuba… Alors qui comprend quoi à quoi, c’est un puit sans fond…
Enfin, je veux encore souligner, à propos de mon précédent commentaire, que si je suis pour une lutte acharnée en faveur de l’alphabétisation, alors c’est bien notamment au moyen de l’instauration d’un revenu de base universel, individuel et inconditionnel… Certes en France, mais aussi partout où cela sera possible car, sans nul doute, le revenu de base ferait grandement avancer la cause de l’alphabétisation dans le monde… Ne pensez-vous pas ?!?
D’abord les coopératives ne sont pas du domaine privé, elles sont le fait des travailleurs citoyennes et l’état démocratique les accompagne adéquatement point. Le gouvernement est au service du Peuple.
C’est comme une bibliothèque : toute la connaissance, mais en plus l’investissement et expertises.
L’état Démocratique est une symbiose. Il permet le passage au nouveau monde.
L’anarchie naîtra de l’Éducation juste, si ce concept et son contenu tient la route, et ces aux porteurs de cette idéologie d’en faire la démonstration.
Sinon, elle ne dépassera pas le stade de l’idéologie.
En passant, l’individu-entrepreneur n’est pas un anarchiste, il porte sur son dos tout le système capitaliste et son alpha et oméga : l’individu consumériste et l’individu-entrepreneur.
Il y un autre concept qui prend le chemin du four tout.
Pensée globalement et agir localement.
Je plante mon petit arbre, j’agit localement et j’ai une pensée globale : la pollution de l’aire mondialisée.
Mais en réalité, pour qu’une action locale porte fruit, il faut la pensée multidimensionnelle.
La finance a initié la crise multidimensionnelle : de l’identité(nationale à l’identité de genre __ passer d’un fait à un désir consumériste ?!__ l’un est souhaitable, l’autre non __une mode pour le profit); la spiritualité, la destruction du bien (bradé)de l’Humanité ; la philosophie guerrière qui profile ; les artifices comme POKEMON (va jouer dehors);.….
Il nous faut des ancrages, sinon le vent libertarian nous emportera. Et ces ancrages doivent avoir des effets synergiques bénéfiques sur l’ensemble.
Le revenu inconditionnel est l’un des éléments.
Lire le chapitre 1 du livre de jean-Marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs en est un autre.
Tout part de nous. Citoyenne travailleur. Quand le grand dormeur se réveillera, la classe moyenne. Mais avec la loi du travail, cette classe moyenne sera sub-divisée, elle est passablement divisée. Vous savez la politique du clientélisme qui passe inaperçue. C’est comme la politique économique d’ajustement, un ptit peu ici.…Et c’est comme ça qu’on annihile doucement la démocratie, une tactique parmi d’autres.
N’ oublions pas que le passage trans genre a des couts de santé.
Dans la mesure qu’il aide au bien-être de la personne concernée, oui bien sûr, mais si c’est pour instrumentaliser, alors NON.
Et dans le domaine privé, on ne se prive pas.
Ça l’aire que l’État de droit souffre d’un mal structurale !
N’est-ce pas plutôt l’économie libérale, qui par l’état de droite, fait ses petits transfers.
Le problème n’est pas d’ordre démocratique, elle est à peine née, tout comme pour la libéralisation de la femme. Mais bien du capitalisme vieillissant mal, comme ce vieil avare qui décide de déshériter ses enfants.…… Le capitalisme est tout simplement du vol. La seule chose qu’il sait faire, c’est des nouveaux trucs pour voler encore plus. La raison, contrôler pour se sentir supérieur. De là, tout le mal causé par les manipulateurs.
Bonjour Cipriani.
J.Krishnamurti : De l’éducation – Ce qu’est le vrai enseignement.
«« Lorsque nous travaillons ensemble pour un idéal, pour un avenir, nous façonnons des individus selon notre conception du futur ; ils ne nous intéressent pas en tant qu’êtres humains car c’est notre idée de ce que ces individus devraient être qui, seule, nous intéresse. « Ce qui devrait être » devient beaucoup plus important pour nous que « ce qui est », c’est-à-dire l’individu avec ses complexités telles qu’elles existent. Mais si nous commençons à comprendre l’individu directement au lieu de le regarder à travers l’écran de ce que nous imaginons qu’il « devrait être », aussitôt, c’est « ce qui est » qui nous occupe. Et alors, nous ne cherchons plus à transformer l’individu et notre principal intérêt est de l’aider à se comprendre lui-même. En cela, il n’entre en jeu aucun mobile, aucun profit personnels. Si nous sommes pleinement conscients de « ce qui est », nous le comprenons et par conséquent nous en sommes libres ; mais pour être conscients de ce que nous sommes, nous devons cesser de nous efforcer d’atteindre quelque chose que nous ne sommes pas.
L’idéal n’a aucune place dans l’éducation car il empêche la compréhension du présent : l’on ne peut être conscient de « ce qui est » que lorsqu’on ne s’évade pas dans le futur. Être tourné vers le futur, s’efforcer d’atteindre un idéal, cela révèle une paresse d’esprit et le désir d’éviter le présent.
La poursuite d’une utopie préfabriquée n’est-elle pas une négation de la liberté et de l’intégration de l’individu ? Lorsque l’on a un idéal en vue, un modèle, lorsque l’on a une formule de ce qui devrait être, ne mène-t-on pas une vie superficielle et automatique ? Nous avons besoin, non pas d’idéalistes ou d’entités possédant un esprit mécanisé, mais d’êtres humains intégrés, intelligents et libres. Vouloir mettre en application un projet de société parfaite c’est se batailler et verser le sang pour ce qui « devrait être », tout en ignorant ce qui « est ».
http://www.krishnamurti-france.org/ce-qu-est-le-vrai-enseignement
«« l’instauration d’un revenu de base universel, individuel et inconditionnel… Certes en France, mais aussi partout où cela sera possible car, sans nul doute, le revenu de base ferait grandement avancer la cause de l’alphabétisation dans le monde… Ne pensez-vous pas ?!? »»
Oui sans doute, tout comme il aurait des effets sur la criminalité.
Mais c’est un élément de la solution, et à lui seul le capitalisme continuerait son agenda. Il dirait, voyez comme nous sommes généreux, consommez encore plus. Le capitalisme est un système sans état d’âme. En autant que business has usuel.
Les coopératives autogérées (à temps partagé) sont fondamentales en ce qu’elles permettent un repère dans le temps, la socialisation et une cohésion.
Elle permet aussi le débat sur les problèmes qui ne manqueront pas d’être au rendez-vous, parce que nous sommes humains et non des machines. Il y aura toujours des conflits pour tout et rien, c’est ainsi. Mais au moins il y aura un cadre humain, je dis bien humain et non un cadre managérial, ce qui est le cas.
Et puis cela ne peut se faire que si nous passons de l’état de plus en plus de droite (celui de droit a fait faillite) à l’État Démocratique citoyenne-travailleur.
Ce que je veux faire remarquer, c’est que ces trois choses concrètes ne sont que les conditions “matérielles”, car c’est la démarche même de leur réalisation effective qui fera naître le socialisme et l’anarchie. Et ceci n’est pas un paradoxe.
Relisez attentivement l’extrait ci-haut.
Mais pas en tant qu’idée, le mot n’est pas la chose qu’il désigne (Korzybski), mais en tant qu’humanité vivante consciente de sa diversité, et oui, il y aura des débats, c’est dans notre nature humaine. L’Évolution Naturelle est en marche, c’est sans doute notre plus grande découverte, à prendre avec très grand soin.
Ce siècle, commencé avec l’esprit du vieux monde, est sans doute le siècle charnière. Soit que nous soyons dans la mutation de la conscience, soit que nous-nous noyons dans nos conflits pour tout et rien. Le contenu de la conscience est le contenant, et le contenant de la conscience est le contenu (Krishnamurti).
Awesome post.